dimanche 8 septembre 2013

LE DIVAN DE STALINE (Jean-Daniel BALTASSAT)

Merci aux éditons Seuil (www.seuil.com) et à masse critique de m'avoir adressé le livre.
Toutefois, après l'avoir lu, je ne sais vraiment pas comment rédiger une avis. J'ai parcouru  les 7 critiques déjà parues sur le site Babélio,elles reflètent les mêmes sentiments que moi. Je ne voudrais pas avoir l'impression de les plagier.
En premier lieu un sentiment de malaise : comment avoir la moindre  once de sympathie pour le personnage principal de ce roman : un vieux monsieur,  jouant encore l' amoureux de sa maîtresse, mais surtout l'homme politique responsable de près de 20 000 000 de morts.

En villégiature au palais de Likani à Borjoni (Géorgie) en compagnie de sa maîtresse Vodiéva, Staline accepte de rencontrer (à la demande de sa maîtresse) le jeune artiste Danilov, chargé de concevoir un monument à la gloire "du petit père des Peuples".

En attendant de fixer une rencontre avec  cet artiste, il va , allongé sur un divan, copie de celui du charlatan (Freud)  raconter ses rêves à Vodiéva et l'écouter lire du Pouchkine.
Dans ce palais décadent , entouré d'officiers et de personnel de maison "confits en dévotion", il semble jouir de la peur que sa présence engendre (le "souper"pages 212-215 ..).
 Il se réjouit également de remettre à Danilov des documents concernant la disparition et la mort de ses parents.

L'écriture de ce livre n'est pas fluide, comme d'autres lecteurs, j'ai du  parfois revenir en arrière pour comprendre une phrase, un  paragraphe. Si on accroche vraiment à l'histoire lors des dialogues, en revanche on décroche à la lecture de  descriptions ou des passages sur l'art. On est également parfois perdu avec les nombreux personnages  cités différemment par leur patronyme, leurs prénoms ou leur surnom.
En conclusion si je ne regrette pas la lecture de ce livre, je ressorts de cette lecture avec un sentiment assez mitigé.

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