C'est volontairement que j'utilise une formule familière, à la limite choquante, pour définir ce roman "c'est du lourd", pas seulement par ses 781 pages, mais surtout par son contenu puissant.
A la lecture du prologue nous faisons connaissance de trois adolescents israéliens en quarantaine dans un hôpital déserté pendant la guerre des six jours (1967) : Ora, Avram et Llan.
Nous les retrouvons 33 ans plus tard : Ora et Llan viennent de se séparer après de nombreuses années de mariage. Llan est parti en voyage avec leur fils aîné Adam. Ora souhaite partir en randonnée avec Ofer, son deuxième fils (dont le père est Avram) qui vient de terminer ses trois années de service militaire. Malheureusement pour elle Ofer décide de prolonger son séjour dans l''armée.
Pour ne pas demeurer chez elle à attendre l'annonce du décès de son fils, elle décide de maintenir son projet de randonnée en Galilée. Ne souhaitant pas partir seule elle réussit à entraîner Avram dans son périple.
Commence alors pour Ora et Avram non seulement une longue marche sur les chemins de Galilée, mais également un long retour sur leurs histoires individuelles et communes.
Je ne trouve pas les mots pour dire le ressenti et l'émotion que j'ai éprouvés à la lecture de ce livre . Bien que son écriture soit fluide et agréable je ne réussissais à lire chaque jour qu'une vingtaine de pages, sans doute pour m'imprégner en douceur de ce récit. Dans certains passages, notamment lorsqu'elle évoque ses fils, son amour pour eux , l'affection qu'ils éprouvent entre eux, (moi-même mère de deux garçons), je me suis sentie proche d'elle, et ce même si nos quotidiens ne sont en rien comparables.
Je ne trouve pas les mots pour dire le ressenti et l'émotion que j'ai éprouvés à la lecture de ce livre . Bien que son écriture soit fluide et agréable je ne réussissais à lire chaque jour qu'une vingtaine de pages, sans doute pour m'imprégner en douceur de ce récit. Dans certains passages, notamment lorsqu'elle évoque ses fils, son amour pour eux , l'affection qu'ils éprouvent entre eux, (moi-même mère de deux garçons), je me suis sentie proche d'elle, et ce même si nos quotidiens ne sont en rien comparables.
Beaucoup de passages de ce livre sont émouvants Je retiens particulièrement le passage qui se situe pendant la guerre du Kippour (1973) : Dans un fort, à la suite d'une attaque des Égyptiens, Avram est le seul survivant, pendant de longues heures grâce à une radio mais sans savoir s'il est entendu, il décrit sa situation, il raconte Ora, il parle à Llan....à l'autre bout de la ligne Llan l'entend sans pouvoir répondre.
Il y aurait encore beaucoup de choses à écrire sur ce roman, mais laissons les futurs lecteurs les découvrir .
En conclusion un livre magnifique !
Il y aurait encore beaucoup de choses à écrire sur ce roman, mais laissons les futurs lecteurs les découvrir .
En conclusion un livre magnifique !