dimanche 20 janvier 2013

DANS LE CAFE DE LA JEUNESSE PERDUE (Patrick MODIANO)

 Ce petit  livre (par la forme et non pour le fond) nous permet de découvrir le Paris des années 60 : métro, quartier, les rues... les cafés
 qui ,malheureusement, ont disparu au profit des boutiques de "fringues" : ce Paris est la toile de fonds dans laquelle se déroule  l'histoire de Louki, jeune femme fragile.
l'histoire nous est racontée par quatre personnages : trois hommes et Louki elle-même.
- un étudiant à l’École des Mines qui s'interroge sur cette jeune femme qui devient une habituée du Condé, café où il passe des heures,
- un détective chargé par le mari de retrouver son épouse disparue,
- Louki, elle-même qui raconte sa jeunesse difficile auprès d'une mère célibataire dont l'activité professionnelle l'oblige a laissé seule sa fille le soir, sa rencontre avec une amie Jeannette, les raisons de son mariage,
- enfin Roland , son amant, avec lequel elle assiste à des séances sur les sciences occultes.

résumé de cette façon je crains que le livre n'intéresse pas vraiment les lecteurs, ce serait méconnaître le talent d'écrivain de Modiano. la lecture est limpide,  chaque page se lit  avec plaisir, et on est  presque décu lorsque le livre s'arrête à la page 160.

Osez la lecture de ce livre .
En ce qui me concerne cela faisait près de 20 ans que ne n'avais pas ouvert un livre de cet auteur, j'avais eu début des années 90  ma période "MODIANO" , et puis le quotidien et  la vie m'ont conduite vers d'autres lectures.





jeudi 17 janvier 2013

LA VERITE SUR L AFFAIRE HARRY QUEBERT (Joël DICKER)

A ce jour "la vérité sur l'affaire Harry Québert" a déjà  fait l'objet  de plus 120 critiques passionnantes et variées sur Babélio. Je ne les ai pas toutes lues mais j'en ai parcourues  un certain nombre avec plaisir et  c'est pourquoi je suis bien en peine de trouver quelque chose  de plus et d'inédit à raconter.
 Les critiques qui résument l'histoire  sont amusantes à lire ; selon que le lecteur-critique  est un "pour" ou un "contre", le roman et les différents personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires,  sont présentés sous des éclairages tellement  différents  que l'on peut se demander parfois s'ils ont lu le même livre.

Personnellement je me classe dans la catégorie des "pour":   j'ai beaucoup aimé ce livre.
Il est vrai que sur  les  664 pages, notamment celles qui couvrent  les deux premières parties,  il arrive que l'on s’agace un  peu  de certaines longueurs et  redondances. En revanche la 3eme partie est un véritable festival de rebondissements !
Aux détracteurs de ce livre je me permets de rappeler  que   les prix   remportés, contestés par certains,  lui ont été  remis par des  lecteurs dont le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils représentent des générations de lecteurs  très différents :   Académie française,  Goncourt des lycéens et  rédaction de Lire.
Cet éventail très large est sans doute suffisamment rare  pour en déduire qu'un livre qui réussit  un tel challenge est un bon livre et qu'il  mérite ses très nombreux lecteurs.

mercredi 2 janvier 2013

NI CHAIR NI SANG (Ruth RENDELL)

Ce n'est pas prendre beaucoup de risque que de choisir un Ruth RENDELL comme lecture pour terminer l'année 2012.
Toutefois "NI CHAIR NI SANG" n'est sans doute ni son meilleur livre ni la meilleure aventure de son héros l'inspecteur Wexford.
A la lecture de  précédentes critiques  sur Babélio (cf Chaplum de novembre 2010) je constate que je ne suis pas la seule à avoir eu du mal à entrer dans l'histoire, je m'ennuyais  même et  j'ai du m'accrocher pour ne pas l’abandonner jusqu'à environ le premier quart du livre  et puis  la magie habituel d'un bon roman policier a sans doute agit  et j'ai pris plaisir à terminer ce livre.
Rien de particulier  à dire sur l'enquête, les différents personnages et l'ambiance générale : le tout est typiquement anglais, enfin tel que nous imaginons l’Angleterre profonde.
Vient se greffer sur cette enquête le problème ou plus exactement le drame de l'excision des petites filles.