mercredi 27 juillet 2016

L'INDICE DE LA PEUR (Robert HARRIS)

Pour commencer je vais avouer qu'une grande partie de ce livre m'a échappée : tout ce qui concerne la finance, la bourse.....je n'y connais rien, je ne comprends rien!
Reste quand même peut-être 50 % du livre  qui correspond à un vrai thriller , et bien là j’ai marché. J'ai dévoré le livre pour connaître la fin : découvrir l'identité de  l'individu qui persécutait Alexander Hoofmann ? J'avoue que,  malgré les différents protagonistes, je n'ai pas trouvé : suspens jusqu'au bout....

En conclusion même si comme moi la finance vous est totalement étrangère, mais que vous aimez le suspens, vous pouvez lire ce livre !

LA BRIGADE DU RIRE (Gérard MORDILLAT)

Je ne ressors pas de la lecture de  ce livre aussi enchantée que je l'étais en fermant "les vivants et les morts", lu il y a déjà 11 ans.
 Je suis un peu perplexe pour parler de ce roman car  j'ai eu  l’impression d'avoir lu plusieurs livres :
l'histoire à l'origine du titre est amusante et originale : 7 vieux copains réunis pour reconstituer le temps d'un week-end leur équipe de handball décident, avec l'aide de leurs compagnes, d'enlever  un journaliste d’extrême droite afin  de le faire travailler dans les conditions qu'il préconise pour les travailleurs dans ses éditoriaux (horaires, salaires, rendement...) et ce sous le contrôle et la surveillance de  Blanche -neige et les 7 nains !

Alors que cette aventure se suffisait à elle-même pour faire un excellent roman, viennent se greffer de longs passages sur  l’histoire individuelle  des différents protagonistes. Les personnages sont attachants,  tous ont été plus ou moins cabossés par la vie (chômage, deuil, rupture...). J'ai  trouvé que l'enchevêtrement de toutes ces histoires individuelles, bien que toutes plus intéressantes les unes que les autres,   avec le thème principal du roman perturbe et alourdit plus qu'il ne complète  le déroulement de l'histoire.





mercredi 13 juillet 2016

ON NE REVEILLE PAS UN CHIEN ENDORMI (Ian RANKIN)

Les auteurs de romans policiers lisent-ils les ouvrages de leurs confrères ?
On peut s'interroger les héros de Ian Rankin et de  Michael Connelly, Rebus et Harry Bosch, ont de nombreux points communs.
J'ai  au cours de mes lectures suivi   leurs parcours professionnelles  comme  leurs vies privées. J'ai constaté  que  leur façon, pas toujours "dans les clous",  de conduire les enquêtes entraînait  parfois  des périodes de suspension. Ils ont vieilli et  l'âge du départ en retraite a sonnée (comme pour moi ).  Heureusement Rankin et  Connelly n'ont pas   abandonné leur personnage. Ils leur ont fait reprendre du service  en étant rétrogradé  pour Rebus qui d'inspecteur redevient Sergent  ou muté   aux affaires non résolues pour Bosch. Avec l'âge ces deux personnages m'apparaissent plus  apaisés, et l'alcool moins présente.

Dans "on ne réveille pas un chien endormi", Rebus  travaille  sous les ordres de  Siobhan Clarke, jeune femme dont il a assuré la formation.
Enquêtant à la suite  d' un accident de voiture, un indice (une chaussure coincé à la place du passager) lui permet d'émettre un doute sur l'identité du conducteur...ce sera le départ d'une enquête beaucoup plus complexe qu’un seul accident de la route.
Au même moment le Ministère Public décide de rouvrir le dossier concernant le décès, 30 ans auparavant  d'un suspect, persuadé que  la police  aurait manipulé et falsifié  des preuves.  Au moment des faits  Rebus venait d'intégrer la police.  Lui et ses anciens collègues seront  entendus de nouveau par l'inspecteur Malcom Fox du service des plaintes
Enfin Rebus, qui n'abandonne jamais une affaire non totalement résolue, harcèle un ancien taulard  afin de  lui faire avouer le lieu où il a du enterrer, il y a 11 ans, sa compagne.
Au début du roman on est un peu perdu avec tous les  protagonistes des différentes affaires,  puis on trouve le bon rythme et enfin on  dévore ce nouvel ouvrage.

vendredi 8 juillet 2016

NE PARS PAS SANS MOI (Gilly MACMILLAN)

Ben, 8 ans, disparait avec son chien  pendant une promenade en forêt avec sa maman un dimanche après-midi. Dans la soirée alors que le chien est retrouvé avec une patte cassé, aucune trace du petit garçon.
L'enquête de police est confiée à l'inspecteur principal Corinne Fraser. Elle choisit l'inspecteur Jim  Clemo comme adjoint.
Le choix de l'auteur d’écrire  une suite de chapitres dont la narration est confiée alternativement à Rachel et à Jim, et  dans lesquels s'intercalent des articles de presse, un blog et les entretiens  entre Jim et une psychiatre un an après l'enlèvement, renforce l'intérêt du lecteur.
Toutefois, arrivée à la moitié l'ouvrage, alors que mon attention pour l'histoire faiblissait un peu, elle est heureusement  ravivée par un  coup de tonnerre concernant la famille de Rachel, l'enquête se trouve en quelque sorte boostée.

Le récit de Rachel  nous permet d'entrevoir  ce que peut être le quotidien des parents confrontés à un tel drame :   angoisse,  douleur, attente, espoir, terreur ... sachant que dans ce genre d'affaire plus les heures et les jours passent plus les chances de réussite s'éloignent.
Le récit de Jim nous plonge dans le travail  d'une équipe d'enquêteurs  fouillant dans les vies de toute personne avec laquelle l'enfant a pu être en contact, recherchant le moindre indice.

Malgré le petit coup de mou dans la première moitié du roman, l'auteur sait créer le suspens, elle nous tient en haleine, on a du mal à poser le livre, on souhaite connaître l'issue. (je n'ai pas craqué, je ne suis pas allée jeter un coup d’œil aux dernières pages...).

De nombreux personnages ont également des rôles importants dans l'histoire notamment  John , le père, Katrina, sa nouvelle femme, Nicky, la sœur aînée de Rachel, les membres de l'école, Emma Zhang collègue et amie de Jim. 

Roman agréable à lire, découvert par hasard.

samedi 2 juillet 2016

UN PARFUM DE JITTERBUG (Tom ROBBINS)

J'ai découvert ce roman par hasard sur internet ;  il était cité, avec d'autres ouvrages, comme étant à lire impérativement, je ne me rappelle plus pour quelle raison. Curieuse je l'ai immédiatement acheté bien que je n'avais jamais entendu parler de  son auteur Tom Robbins.

Comment écrire sur ce livre ? difficile car au cours de ma lecture j'ai eu des impressions  très différentes. Honnêtement  pour  certaines pages si mes yeux ont continué la lecture, l'esprit s'est totalement déconnecté....   heureusement de nouvelles pages arrivaient  et c'était alors l' immersion totale. 
Il ne fut cependant jamais  question d'abandonner ce roman dont je l'avoue,  je n'ai ni la prétention ni surtout la compétence pour résumer les 502 pages.

Au tout début du livre on  pourrait penser lire plutôt des nouvelles qu' un roman. On découvre des personnages et des existences  très  différents :  deux immortels ( un roi déchu au 8e siècle et sa compagne ,Alobar et Kudra), des  contemporains   du lecteur (Priscilla, Mme Devalier, V'lu et Marcel Fever) qui reçoivent  de façon mystérieuse  des betteraves.  Le seul objectif  de tout ce petit monde, gentiment déjanté,  créer  le parfum suprême,le parfum magnifique. A ces personnages il convient d'ajouter Pan, le dieu cornu, invisible mais reconnaissable à son odeur...

Dans ce roman au style assez délirant parfois un peu abscons (pour moi), il est aussi question non seulement de parfum mais aussi de vie, de mort, d'amour et du plaisir de vivre.
Une expérience de lecture !

UN PARFUM DE JITTERBUG (Tom ROBBINS)

J'ai découvert ce roman par hasard sur internet ;  il était cité, avec d'autres ouvrages, comme étant à lire impérativement, je ne me rappelle plus pour quelle raison. Curieuse je l'ai immédiatement acheté bien que je n'avais jamais entendu parler de  son auteur Tom Robbins.

Comment écrire sur ce livre ? difficile car au cours de ma lecture j'ai eu des impressions  très différentes. Honnêtement  pour  certaines pages si mes yeux ont continué la lecture, l'esprit s'est totalement déconnecté....   heureusement de nouvelles pages arrivaient  et c'était alors l' immersion totale. 
Il ne fut cependant jamais  question d'abandonner ce roman dont je l'avoue,  je n'ai ni la prétention ni surtout la compétence pour résumer les 502 pages.

Au tout début du livre on  pourrait penser lire plutôt des nouvelles qu' un roman. On découvre des personnages et des existences  très  différents :  deux immortels ( un roi déchu au 8e siècle et sa compagne ,Alobar et Kudra), des  contemporains   du lecteur (Priscilla, Mme Devalier, V'lu et Marcel Fever) qui reçoivent  de façon mystérieuse  des betteraves.  Le seul objectif  de tout ce petit monde, gentiment déjanté,  créer  le parfum suprême,le parfum magnifique. A ces personnages il convient d'ajouter Pan, le dieu cornu, invisible mais reconnaissable à son odeur...

Dans ce roman au style assez délirant parfois un peu abscons (pour moi), il est aussi question non seulement de parfum mais aussi de vie, de mort, d'amour et du plaisir de vivre.
Une expérience de lecture !