J'ai lu ce livre il y a 18 ans.... je n'en ai gardé aucun souvenir en dehors du titre et du nom de l'auteur. Mon principal "salon de lecture" était alors les transports en commun.
La deuxième lecture m'a prise 3 jours, et c'est préférable : pas le temps de "décrocher" de l'histoire et des personnages. Mon "salon de lecture" est comme le conseille Virginia Woolf "une chambre à soi".
Je n'ai pas vu le film "la 9eme porte" de Roman Polanski, j'ignorais jusqu'à son existence ! je ne peux donc pas faire de comparaison entre le film et le livre.
Lucas Corso, chasseur de livres, se voit confier par un libraire et ami la mission de faire expertiser des documents manuscrits qui correspondraient à un chapitre des "Trois Mousquetaires".
Il est également chargé par un collectionneur, possesseur d'un des trois exemplaires du livre diabolique "les neufs portes du royaume des ombres", datant du 16eme siècle, de retrouver les deux autres exemplaires.
Nous accompagnons Corso dans ses recherches. Elles l'entraîneront de l'Espagne au Portugal puis en France (Paris et Meung). Il enquête son sac de toile à l'épaule, un flacon de gin dans la poche, avec le souvenir récurent de Nikon et de la bataille Waterloo. Il croisera des personnages, certains trouveront la mort après son passage. Il aura maille à partir avec "Rochefort" et "Milady". Il sera protégé par une jeune fille "Irène Adler".
Dans ce livre si j'ai apprécié le côté aventure/thriller, j'ai en revanche détesté la partie démon/Lucifer et tout particulièrement le côté grand-guignolesque (à mon avis) de dernier chapitre.
mardi 27 septembre 2016
vendredi 23 septembre 2016
DANS L'OMBRE DES TUDORS (Hilary MANTEL)
Ce grand roman historique retrace une période très importante dans l'histoire de l'Angleterre de 1527 à 1535.
Henri VIII est devenu roi en 1509 à la mort de son père. Arthur, son frère aîné , est décédé en 1502 après 20 semaines de mariage avec Catherine d'Aragon. En 1509 il épouse la veuve de son frère.
Après plusieurs années de mariage, Henri VIII décide de faire annuler son mariage afin d'épouser Anne Boleyn. Cette décision est à l'origine de la création de l’Église anglicane indépendante de Rome. Henri VII devient le chef suprême de l'Église en Angleterre.
C'est donc dans ce contexte historique qu' Hilary Mantel situe le 1er tome de sa trilogie (à ce sujet le 3eme tome est-il paru en français ?). Le personnage principal n'est pas Henri VIII mais Thomas Cromwel (je crois que je ne suis pas la seule à avoir confondu au début Thomas avec Olivier : merci wikipedia !).
Thomas d'origine très modeste (père forgeron) après des séjours instructifs à l'étranger revient en Angleterre avec la qualité d'avocat. Après avoir exercé auprès du cardinal Wolsey, il deviendra de plus en plus proche du roi jusqu'à devenir "chef ministre" et jouera un rôle important dans la Réforme.
ses vies, privée légèrement romancée faute d'archives et publique documentée , nous sont racontées dans ce gros roman. Nous y rencontrons de nombreux personnages historiques principalement Henri VIII ses femmes, maitresses, enfants, partisans dont Cromwel, et adversaires comme Tomas More. Difficile de les citer tous.
Honnêtement d'Henri VIII, en dehors de son coté Barbe Bleue, je ne connaissais pas grand chose. Ce roman m'a instruite sur cette période importante pour l'Angleterre. J'ai ainsi appris que son projet d'épouser Anne Boleyn était une affaire politique et religieuses non seulement en Angleterre mais également dans l' ensemble de l'Europe du 16eme siècle. Ont été concernés non seulement le pape Clément VII, qui refusait d'annuler le premier mariage, mais également Charles Quint et François 1er.
J'avoue qu'au cours de cette lecture j'ai parfois perdu le fil du roman compte tenu des nombreux événements et personnages dont l’appellation change parfois (prénom, nom, titre....). En revanche je n'ai pas été déroutée par le style de H. Mantel.
Henri VIII est devenu roi en 1509 à la mort de son père. Arthur, son frère aîné , est décédé en 1502 après 20 semaines de mariage avec Catherine d'Aragon. En 1509 il épouse la veuve de son frère.
Après plusieurs années de mariage, Henri VIII décide de faire annuler son mariage afin d'épouser Anne Boleyn. Cette décision est à l'origine de la création de l’Église anglicane indépendante de Rome. Henri VII devient le chef suprême de l'Église en Angleterre.
C'est donc dans ce contexte historique qu' Hilary Mantel situe le 1er tome de sa trilogie (à ce sujet le 3eme tome est-il paru en français ?). Le personnage principal n'est pas Henri VIII mais Thomas Cromwel (je crois que je ne suis pas la seule à avoir confondu au début Thomas avec Olivier : merci wikipedia !).
Thomas d'origine très modeste (père forgeron) après des séjours instructifs à l'étranger revient en Angleterre avec la qualité d'avocat. Après avoir exercé auprès du cardinal Wolsey, il deviendra de plus en plus proche du roi jusqu'à devenir "chef ministre" et jouera un rôle important dans la Réforme.
ses vies, privée légèrement romancée faute d'archives et publique documentée , nous sont racontées dans ce gros roman. Nous y rencontrons de nombreux personnages historiques principalement Henri VIII ses femmes, maitresses, enfants, partisans dont Cromwel, et adversaires comme Tomas More. Difficile de les citer tous.
Honnêtement d'Henri VIII, en dehors de son coté Barbe Bleue, je ne connaissais pas grand chose. Ce roman m'a instruite sur cette période importante pour l'Angleterre. J'ai ainsi appris que son projet d'épouser Anne Boleyn était une affaire politique et religieuses non seulement en Angleterre mais également dans l' ensemble de l'Europe du 16eme siècle. Ont été concernés non seulement le pape Clément VII, qui refusait d'annuler le premier mariage, mais également Charles Quint et François 1er.
J'avoue qu'au cours de cette lecture j'ai parfois perdu le fil du roman compte tenu des nombreux événements et personnages dont l’appellation change parfois (prénom, nom, titre....). En revanche je n'ai pas été déroutée par le style de H. Mantel.
mercredi 14 septembre 2016
LES DOUZE ENFANTS DE PARIS (Tim WITTOCKS)
Une fois inscrite au challenge pavés 2016/2017, j'ai extrait de ma PAL les ouvrages qui répondaient à la définition : 500 pages minimum. Parmi eux "les douze enfants de Paris", en attente d'être lu depuis 2014. Livre acheté après avoir lu, dans "Lire", si ma mémoire est bonne,un extrait.
J'ignorais que ce livre se trouvait être le deuxième tome d'une trilogie. Faute d'avoir lu le premier j'ai donc parcouru un certain nombre de critiques babélio ce qui m'a permis d'avoir quelques informations sur "la Religion". Je ne suis donc pas en mesure de comparer les deux ouvrages contrairement aux autres lecteurs qui ont majoritairement une préférence pour le premier ouvrage.
Je ne résumerai pas les 937 pages, cela a déjà été très bien accompli dans les précédentes critiques.
J'ai un avis mitigé sur ce livre : je l'ai apprécié pour la qualité de l'écriture, les connaissances historiques, le caractère des principaux protagonistes. J'ai cependant vite été saturée par les descriptions sans doute trop réalistes des différents meurtres, assassinats, et tueries. Si dans le cadre des études secondaires (tout au moins pour ma génération) le massacre de la Saint Barthélémy -l'une des pages les plus sombres de notre histoire - était au programme cela était sans description trop réaliste mais avec une ou deux reproductions . Dans ce roman nous avons non seulement la réalité historique du massacre mais également - et en surnombre - les meurtres , assassinats et tueries diverses dont Mathias est le seul auteur. Il m'a semblé que son comportement s'apparente un peu à celui d'un psychopathe.
Si j'ai quelques réserves sur le personnage de Mathias - sans doute par méconnaissance de son passé faute d'avoir lu "la Religion" - en revanche j'ai apprécié les caractères intéressants des autres personnages : Carla, l'épouse, Alice, Grymonde, le roi des voleurs, les enfants aux vies désordonnées et chaotiques, Grégoire défiguré par un bec de lièvre hideux, Estelle la fille au rat, Agnès et Marie les souris, et ceux en danger du fait de leur religion, Pascale fille d imprimeur, Juste le rescapé de la tuerie de sa fratrie, sans oublier ni la petite Amparo ni les deux compagnons à quatre pattes Clémentine et Lucifer.
En conclusion je ne regrette pas la lecture de ce "pavé" malgré le trop grand nombre de scènes insoutenables. Il m'a fait réviser une période noire de notre histoire tout en me contant différentes histoires de vie où malgré le contexte historique l'amour reste présent.
PS : le troisième tome ne semble pas être encore paru en français ?
J'ignorais que ce livre se trouvait être le deuxième tome d'une trilogie. Faute d'avoir lu le premier j'ai donc parcouru un certain nombre de critiques babélio ce qui m'a permis d'avoir quelques informations sur "la Religion". Je ne suis donc pas en mesure de comparer les deux ouvrages contrairement aux autres lecteurs qui ont majoritairement une préférence pour le premier ouvrage.
Je ne résumerai pas les 937 pages, cela a déjà été très bien accompli dans les précédentes critiques.
J'ai un avis mitigé sur ce livre : je l'ai apprécié pour la qualité de l'écriture, les connaissances historiques, le caractère des principaux protagonistes. J'ai cependant vite été saturée par les descriptions sans doute trop réalistes des différents meurtres, assassinats, et tueries. Si dans le cadre des études secondaires (tout au moins pour ma génération) le massacre de la Saint Barthélémy -l'une des pages les plus sombres de notre histoire - était au programme cela était sans description trop réaliste mais avec une ou deux reproductions . Dans ce roman nous avons non seulement la réalité historique du massacre mais également - et en surnombre - les meurtres , assassinats et tueries diverses dont Mathias est le seul auteur. Il m'a semblé que son comportement s'apparente un peu à celui d'un psychopathe.
Si j'ai quelques réserves sur le personnage de Mathias - sans doute par méconnaissance de son passé faute d'avoir lu "la Religion" - en revanche j'ai apprécié les caractères intéressants des autres personnages : Carla, l'épouse, Alice, Grymonde, le roi des voleurs, les enfants aux vies désordonnées et chaotiques, Grégoire défiguré par un bec de lièvre hideux, Estelle la fille au rat, Agnès et Marie les souris, et ceux en danger du fait de leur religion, Pascale fille d imprimeur, Juste le rescapé de la tuerie de sa fratrie, sans oublier ni la petite Amparo ni les deux compagnons à quatre pattes Clémentine et Lucifer.
En conclusion je ne regrette pas la lecture de ce "pavé" malgré le trop grand nombre de scènes insoutenables. Il m'a fait réviser une période noire de notre histoire tout en me contant différentes histoires de vie où malgré le contexte historique l'amour reste présent.
PS : le troisième tome ne semble pas être encore paru en français ?
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