samedi 11 octobre 2014

FUITES (Annie PREAUX)

Aline, jeune retraitée de l'enseignement - elle était professeur d'histoire - sans doute un peu perdue (comme je l'ai été moi-même) devant  les heures de liberté dont sont constituées les premières semaines, sinon les premiers mois,  des nouveaux retraités, décide de se pencher sur la vie de sa grand-mère dont elle porte le prénom et qu'elle a eu la chance de connaître.
Après 40 ans de mariage elle semble s'éloigner de son mari, encore en activité (pharmacien) . Leur fils unique est parti vivre aux états-unis. Sa mère est décédée récemment. Elle s'intéresse également beaucoup à la fille de son frère Célia ainsi qu'à une jeune "sans-papier" Térésa, mère de deux filles.

Sa grand-mère était une jeune fille en 1914. L'arrivée des Allemands la conduit avec sa mère, sa jeune sœur et son frère sur les chemins de l'exode de la Belgique dans la Drome.
Au cours de ses recherches elle se rend compte que la jeune sœur de sa grand-mère, Henriette, ne semble pas être rentrée en Belgique, à la fin de la guerre. Une vielle lettre retrouvée lui fait comprendre que la jeune Henriette, qui a été recueillie par une famille de médecins, aurait eu un enfant sans être mariée.
La narratrice se rend sur lieux traversés par sa grand-mère pour essayer d'en retrouver l'atmosphère, et  entame une sorte d'enquête pour savoir ce qu'est devenu l'enfant d'Henriette.

Ce court roman (172 pages) se lit agréablement. les chapitres sont courts, l'écriture est fluide, l’histoire crédible.

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CENT ANS DE SOLITUDE (Gabriel GARCIA MARQUEZ)

J'attends toujours d'avoir terminé un livre pour prendre connaissance   des critiques des lecteurs  Babélio et comparer leurs avis au mien.
Je regrette d'avoir appliqué cette règle avant d'ouvrir "cent ans de solitude". Je crois en effet que si j’avais lu quelques unes des critiques, majoritairement élogieuses, j'aurai abordé ce roman d'une bien meilleure manière et je l'aurai sans doute mieux apprécié.

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, je crois même  que je l'aurais abandonné au bout d'une centaine de pages s'il n'avait été au programme du café littéraire auquel je suis inscrite. Certaines pages m'ont cependant intéressée et même  passionnée. Je me suis même attachée à certains membres de la famille Buendia, notamment Ursula, le colonel Auréliano, Amaranta.

Après l'avoir terminé j'ai eu le sentiment d'être passé à côté d'une œuvre par manque de culture sur la littérature d’Amérique latine et  par mon  coté sans doute un peu  trop cartésien .

En conclusion, même si je n'ai pas extrait "la substantifique moelle" de ce roman,  considéré par beaucoup comme l'un des chef-d’œuvres du XXe siècle, je ne vais pas jusqu'à regretter  les heures de lecture que je lui ai consacrées.
 Aux futurs lecteurs et lectrices de ce roman, je conseillerai de lire, avant de le commencer,  les critiques des lecteurs babélios les plus appréciées .