Lorsque j'ai reçu le message de Babélio m’informant que je recevrais "le Carré d'Or", j'ai relu le résumé de l'éditeur et je me suis interrogée : ce livre va-t-il vraiment m'intéresser ?
Le premier chapitre a peine entamé, bonne surprise, je suis tout de suite entrée dans l'histoire.
Maxime, avocat renommé et redoutable, brisé par le décès de son épouse Hélène à la suite d'un cancer, sombre dans l'alcoolisme. le sommeil l'ayant quitté, il ne trouve de repos que dans l'ivresse due à sa consommation de whisky (l'Aberlour). Pour réentendre la voix de son épouse il fait le numéro du portable "Hélène Dubreuil ne pas peut vous répondre pour l'instant...."
L'histoire de déroule dans une ambiance presque du fin du monde, une météo catastrophique frappe l'ensemble des continents, notamment l'Europe et Bruxelles où vit Maxime.
Maxime erre dans le quartier appelé le carré d'or, quartier qui avant lui fut fréquenté par Emile,son grand-père, qui avait rédigé une sorte de guide annoté ensuite par son fils Stéphane, père de Maxime. Il plonge ainsi dans le passé de son grand-père et de son père pour oublier son présent.
Ses enfants sont loin : Louis, son fils au Mexique, Sabine, sa fille à New-york . Il ne les a pas revus depuis les obsèques de son épouse. Bien que leurs liens semblent un peu distendus il s'inquiète pour eux compte tenu des problèmes météorologiques.
Deux femmes essayerons à leur manière de l'aider. Lam, sa jeune maîtresse, qu'il quittera et Raymonde, la femme de ménage, fidèle depuis de nombreuses années, mais qu'il menacera de renvoie sans préavis si elle continue de s'occuper de sa santé en lui prenant des rendez-vous médicaux.
Il s'isole de plus en plus, refusant les invitations pour les fêtes de Noël des ses amis.
La rencontre d'Armelle, une ancienne cliente, dans un aéroport lui apportera quelques heures de répits pour ne pas dire de bonheur. Les événements météorologiques auront le dernier mot.
Une petite frustration à la lecture de ce livre : n’ayant jamais mis les pieds à Bruxelles je ne suis pas en mesure de visualiser ni ses déambulations dans le carré d'or , ni le palais de justice œuvre de l'architecte José Poelaert.
L’écriture de ce roman de 154 pages est fluide.De plus des chapitres très courts facilitent la lecture.
Un bon roman à découvrir.
merci à Babélio et aux éditions M.E.O de m'avoir fait découvrir Michel Joiret.