dimanche 15 février 2015

EN FRANCE (Florence AUBENAS)

Ce livre est composé d'une suite de reportages réalisés pour le journal Le Monde par Florence Aubenas.
Il nous plonge dans trois mondes  :
la campagne ou la France profonde,
le camping ... sauvage,
la jeunesse ... des banlieues,
mondes dont bien sûr on connaît l'existence mais qui trop souvent nous est  présenté dans les différents reportages radio ou télévision d'une manière que l'on pourrait appeler caricatural.

Dans ce livre Florence Aubenas ne pose pas de question, ne fait aucun commentaire, elle nous donne à l'état brut, des tranches de vie avec ses bonheurs, ses joie, ses peines et  ses difficultés.

Ces textes nous montrent le fossé, ou plus exactement le gouffre, qui   sépare une grande partie des français de ceux qui se considèrent comme l' élite.


LE FILS (Philipp MEYER)

Quand j'ai terminé un livre,  avant de rédiger ma critique,  je parcours  quelques unes des critiques déjà en ligne sur Babélio pour prendre connaissance des avis , notamment ceux différents du mien.
Pour "le fils" ma critique sera la 50eme sur le site. Sur les 49 actuellement en ligne, j'en ai lu environ une dizaine et j'ai  jeté un coup d’œil sur toutes les autres.  c'est la première fois que je rencontre une telle unanimité. Sur les 49  j'ai rencontré une seule voie discordante, la lectrice  n'a mis qu'une étoile et s'est arrêtée page 448 "La magie n'a pas opérée" précise-t-elle.

Pour moi la magie a opérée...

Mais tout a déjà été écrit sur ce magnifique livre.
 les différents styles de narration,   Eli  dit le Colonel nous parle directement,  Peter, son fils, se raconte dans son journal intime, et pour  Jeanne-Anne "Jeannie" sa vie nous est racontée à la 3eme personne ,
les caractères des trois principaux personnages volonté, puissance et violence pour Eli, fragilité et humanité pour Peter, volonté et puissance pour Jeannie,
la plongée sur près de 200 ans d'histoire des États Unis, particulièrement l'histoire du Texas, etc...
En fait, Je ne sais pas comment  résumer les 671 pages de ce livre d'une telle ampleur  qui fait une telle unanimité, sauf à dire " j'aime l'ambiance des western"
Je pense également comment rédiger une petite critique après avoir lu des critiques aussi bien écrites,  cela risque d'être considéré comme un  "plagiat".
Enfin et pour conclure, je me permets seulement  de préciser que mes personnages préférés  dans cette histoire s'appellent  Peter Mc Cullough et  Maria Garcia.

samedi 14 février 2015

13 A TABLE ! (Françoise BOURDIN et 12 autres auteurs)

Assez réfractaire en règle générale à la forme littéraire qu'est la nouvelle , je me  suis laissée tentée par "13 à table !" d'une part compte tenu de l'objectif de ce livre 5€ = 3 repas resto du cœur, et le désir de découvrir des auteurs ; sur les 13 auteurs, les ouvrages de six d'entre eux m'étaient inconnus.
 
Le ton de ces 13 nouvelles est assez disparate,  certaines m'ont plu plus que d’autres. Je ne vais pas les reprendre une à une d'autres critiques Babélio l'ont fait. 

Toutefois je vais préciser les deux que j'ai préférées "un petit morceau de pain" , un vrai petit conte de Noël, d'Agnès Ledig, (auteure que je ne connais absolument pas), et"la part de Reine"d'Eric-Emmanuel Schmitt.  Les moins appréciés "Mange le dessert d'abord" de Gilles Legardinier et "dissemblance" de Marc Levy.


LE CARRE D'OR ( Michel JOIRET)

Lorsque j'ai reçu le message de Babélio  m’informant que je recevrais "le Carré d'Or", j'ai relu le résumé de l'éditeur et je me suis interrogée : ce livre va-t-il vraiment m'intéresser ?
 Le premier chapitre a peine entamé, bonne surprise,  je suis tout de suite entrée dans l'histoire.

Maxime, avocat renommé et redoutable, brisé par le décès de son épouse Hélène à la suite d'un cancer, sombre dans l'alcoolisme. le sommeil l'ayant quitté, il ne  trouve de repos que dans l'ivresse due à sa consommation de whisky (l'Aberlour). Pour réentendre la voix de son épouse il fait le numéro du portable "Hélène Dubreuil ne pas peut vous répondre pour l'instant...."
L'histoire de déroule dans une ambiance presque du fin du monde, une météo catastrophique frappe l'ensemble des continents, notamment l'Europe et Bruxelles où vit Maxime.

Maxime erre dans le quartier appelé le carré d'or, quartier qui avant lui fut fréquenté par Emile,son grand-père,  qui avait rédigé une sorte de guide annoté ensuite par son fils Stéphane, père de Maxime. Il plonge ainsi  dans le passé de son grand-père et de son père pour oublier son présent.
Ses enfants sont loin : Louis, son fils au Mexique, Sabine, sa fille à New-york . Il ne les  a pas revus depuis les obsèques de son épouse. Bien que leurs liens semblent un peu distendus il s'inquiète  pour eux compte tenu des problèmes météorologiques.
Deux femmes essayerons à leur manière  de l'aider.  Lam,  sa jeune maîtresse, qu'il quittera et  Raymonde, la femme de ménage, fidèle depuis de nombreuses années, mais qu'il menacera de renvoie sans préavis si elle continue de s'occuper de sa santé en lui prenant des rendez-vous médicaux.
Il s'isole de plus en plus, refusant les invitations pour les fêtes de Noël des ses amis.
La rencontre d'Armelle, une ancienne cliente, dans un aéroport lui apportera quelques heures de répits pour ne pas dire de bonheur. Les événements météorologiques  auront le dernier mot.
Une petite frustration à la lecture de ce livre : n’ayant jamais mis les pieds à Bruxelles je ne suis pas en mesure de visualiser ni  ses déambulations dans le carré d'or , ni le palais de justice  œuvre de l'architecte José Poelaert.
L’écriture de ce roman de 154 pages est fluide.De plus des chapitres très courts facilitent la lecture.
Un bon roman à découvrir.
merci à Babélio et  aux éditions M.E.O de m'avoir fait découvrir Michel Joiret.