mardi 28 août 2012

LES CHIENS ENTERRES NE MORDENT PAS (Gunnar STAALESEN°

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le "héros" de nombreux livres de Gunnar Staalesen : Varg Veum, détective privé. Au début du livre , à la demande d'un client , il se transforme en garde du corps pour l'accompagner dans un voyage en train de Bergen à Oslo où il doit aller rembourser ses dettes auprès d'un personnage fort peu sympathique.
A Oslo il croisera une femme qu'il avait rencontrée alors qu'il était jeune étudiant ; cette rencontre va  le conduire à mener seul, ou en parallèle avec la police locale qui ne semble pas apprécier ses interventions, une enquête sur les raisons pour lesquelles quatre hommes qui s'étaient réunis quelques années auparavant, comme l'attestait une photo, mouraient de façon fort peu naturel.
L'auteur nous fait découvrir le côté sombre de la ville d'Oslo en ce début des années 1990, quelques années après l'assassinat d'Olaf PALME, l'ancien premier ministre. Nous sommes loin ici du paradis nordique qui nous est souvent décrit notamment par certains de nos politiques.
Ce livre est avant tout un roman policier mais grâce au talent de l'auteur,  comme à celui des auteurs  des romans policiers qui nous viennent de l’Europe du nord (Suède, Norvège, Islande, Finlande) nous découvrons ces pays et apprenons beaucoup sur la vie quotidienne des habitants qui n'est pas si éloignée que cela de la notre.

samedi 25 août 2012

DEUILS DE MIEL (Franck THILLIEZ)

Excellent policier qui se lit presque d'une seule traite : on a tellement envie de connaître la fin de l'histoire.
le personnage principal, le commissaire Sharko est intéressant : professionnellement pas  de faille alors que sur le plan privé il est complètement démoli par  la mort accidentelle il y a un an de sa femme et de sa fille. Accroc à certains  médicaments , il est totalement perturbé notamment pas les "apparitions" d'une petite fille en robe de chambre bleue et chaussure rouge.

Outre "le tueur", autres personnages inquiétants de l'histoire toutes ces petites bêtes tueuses (moustiques, araignées....)

Un roman policier ne se raconte pas : il se lt, et m^me parfois se dévore!!!
bonne lecture

dimanche 19 août 2012

EXIT LE FANTOME (Philip ROTH)

Avant d'ouvrir ce livre j'avais déjà lu quelques romans de Philp Roth, romans que j'avais appréciés.Pour citer ceux que j'ai préférés : "la Tache", "un homme". Aussi quelle déception avec "exit le fantôme" :
les états d'âme de ce vieillard, grand écrivain , dont les obsessions sont ses problèmes urinaires suite à une opération d'un cancer  de la prostate, son impossibilité de "bander" alors qu'il ne pense qu'à "baiser" la charmante Jamie, sa haine du jeune (et peut-être futur écrivain) Richard  KLIMAN, dont le seul tord est de vouloir écrire  la biographie, non autorisée,  d'un écrivain mort il y a plus de 40 ans, dont les œuvres parues ne sont plus lues , et qui n'a pas pu terminer son seul roman, ce dernier étant peut-être trop biographique.
Bien sur ce livre (enfin la traduction en ce qui concerne ma lecture) est très bien écrit même si les dialogues "elle-lui" sont peut-être un peu trop nombreux. Le personnage d'Amy, vieille dame en fin de vie et ancienne jeune maîtresse de l'écrivain mort il y a 40 ans est attachant particulièrement dans sa façon de vivre  toujours, malgré la mort, avec LONOFF,  seul homme qu'elle ait jamais aimé.
un conseil si vous n'avez jamais lu de Philip Roth ne commencez pas par "exit le fantôme"... vous serez peut-être déçu et vous n'oserez pas en ouvrir d'autres, pourtant tellement plus intéressants.

samedi 18 août 2012

LES ACCOMMODEMENTS RAISONNABLES (Jean-Paul DUBOIS)

Je n'ai pas bien compris ce que l'auteur voulait exprimer dans ce récit.

Le narrateur, sans être antipathique, n'est pas un personnage très intéressant  ; que veut-il ? que souhaite-t-il ?
En revanche son père est un personnage plutôt antipathique : pendant la grande majorité de sa vie il a été un personnage un peu falot et surtout "menteur" :
"Que tu saches que ton père était un athée. Un putain d'athée depuis toujours."
"A propos de ta mère, il faut que je te dise autre chose. Voilà je ne l'ai jamais aimée. Je veux dire vraiment aimé."
Puis enfin à 75 ans, après avoir hérité de son frère aîné et haï, il se transforme en vieux nouveau riche plutôt déplaisant. 

les personnages américains ont un côté un peu sympathique Selma, WalterWHITMAN et surtout Edward WALDO-FINCH, mais leur vie "hollywoodienne" n'a rien pour faire rêver.

En conclusion pour moi un livre qui laissera peu de trace.....

ZONA FRIGIDA (Anne B. RAGDE°

C'est un peu par hasard, en juillet dernier,  que j'ai découvert Anne B. Ragde, et son roman "ZONA FRIGIDA" : Je rentrais juste d'une croisière dans le nord de la Norvège avec deux escales au Spitzberg lorsque j'ai vu dans la revue "lire" une publicité pour ce livre ; je n'ai pu résister et je l'ai acheté immédiatement. C'est très agréable d'entrer dans une histoire qui se déroule dans des paysages que vous avez eu le plaisir de découvrir très récemment, et notamment Longyarbyen, la baie de la Madeleine et Ny Alesund. Pour la petite histoire je n'ai rencontré ni ours, ni baleine, ni phoque ; en revanche les sternes étaient bien présents.

je reprends ma chronique aujourd’hui, 18 août, 36° en région parisienne.... difficile de reprendre le récit des héros de l’histoire qui passent leur temps en "doudoune" à cause de la température...

ZONA FRIGIDA est un drôle de livre : vous avez une première partie (soit environ les 3/4 du livre)  : c'est
l 'histoire de Béa, une jeune femme qui a choisi la croisière pour régler un problème personnel : va-t-elle se suicider ? doit-elle régler un compte avec un personnage ? Béa, personnage assez sympathique, nous intrigue, son alcoolisme nous inquiète...et enfin on a la solution :  elle voulait la mort de l'un des personnages.. mais les événements la feront changer d'avis, un peu tard, mais changer quand même . Alors démarre la 2eme histoire, sans doute typiquement norvégienne et écolo ...histoire d'ours (pas histoire de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours..non histoire vraie sans aucun doute !) et c'est la fin du roman. On reste un peu perplexe, puis on réfléchit, enfin on décide que l'on a aimé ce livre et.... on va à la FNAC et l'on acquiert la trilogie de A. RAGDE " la trilogie des Neshov".

En conclusion une écrivaine à découvrir....
bonne lecture

mardi 7 août 2012

PEAU DE CANICHE (Dominique ZEHRFUSS)

livre inclassable , très bien écrit. Toutefois on ne comprend pas bien ce que l'auteur veut nous raconter :
- une absence d'enfance : ayant été traitée comme un personnage adulte par ses parents?
- l' enfance malheureuse d'une petite fille riche?
- une enfant mal aimée par sa mère et sans doute aimée par un père un peu lâche....?_
 - que  seuls sont vrais les gens modestes "le petit personnel de maison" (nounous de toutes origines et tout particulièrement d’origine paysanne italienne.....)
quelque soit le projet de Dominique Zehrfuss on est pris par son récit et  99 pages se lisent en un après-midi.
Le personnage du père est celui que je trouve le plus surprenant ; connaissant un peu la vie professionnelle de cet homme : agence importante d'architecture,  carrière professionnelle importante à la "grande époque" de l'architecture ,ou  pour réussir ,outre du talent, il a du avoir   une personnalité, du caractère, de l'autorité...comment l'imaginer à domicile , semblable à sa fille, sorte de caniche obéissant, faisant le beau, etc auprès d'une femme difficile, "hystérique ", invivable, c'est pratiquement inconcevable.
il n'est pas le sujet du livre, c'est Dominique l'héroïne ; le plus difficile pour elle, on l'imagine dans ce monde cultivé où elle côtoyait malgré son jeune âge " le grand monde" culturel de la IVe me république ainsi que celui du début de la Veme avec de Gaulle, a du d'être mal aimée par une mère égoïste.