vendredi 24 avril 2015

NUIT D'ORAGE A COPACABANA (Luiz Alfredo GARCIA-ROZA)

Comme chaque année, je recherche au stand du pays invité par le  salon du livre un roman policier. N'ayant pas accroché l"an dernier avec le roman policier Argentin, je craignais un peu pour le roman Brésilien. Ne connaissant aucun auteur de polar Brésilien, c'est donc conseillée sur plusieurs titres  par un  vendeur FNAC que  j'ai choisi "nuit d'orage à Copacabana". Je ne le regrette pas.

Si la première victime est un SDF, les suspects sont plutôt d'un milieu aisé. Aldo est un décorateur à la mode, Camila son épouse est psychothérapeute. Aldo est fragilisé depuis l'enfance suite à une agression dont il a été victime de la part d'un certain Nilson. Malgré l'absence d'indices le commissaire assisté de Ramiro et Welber enquêtera sur  la première victime afin de l'identifier et peut-être de trouver un lien avec ceux qu'ils soupçonnent d'avoir été témoin du meurtre. L'enquête sur le  deuxième meurtre  lui permettra  de découvrir la vérité.

J'ai apprécié ce livre, assez différent des romans policiers auxquels je suis plus habituée (nordique, français, américain, anglais). J'ai également apprécié le personnage principal,  le commissaire Espinosa, amateur de littérature. Il vient s'ajouter à la longue liste des commissaires, inspecteurs... qui enquêtent et vivent dans mes nombreuses lectures policières. Pour mieux le connaître j'ai d'ailleurs déjà acheté un autre roman du même auteur "le silence de la pluie".





lundi 20 avril 2015

LE GARCON QUI NE PARLAIT PAS (Donna LEON)

Depuis que j'ai découvert Dona Leon j'ai lu avec plaisir toutes les enquêtes du commissaire Brunetti.

Pour le dernier roman je suis  partagée.  Ont disparu les scènes amusantes qui se déroulaient dans la famille  Brunetti (leurs conversations sont devenues sérieuses), la légèreté des échanges avec Elettra. Vianello est absent dans les deux tiers du livre, remplacé  par Pucetti et Griffoni. Brunetti apparait désabusé, les autres personnages sont  devenus plus graves. Par petites touches l'auteure nous fait comprendre que ses personnages ont vieilli "Paola se leva et Brunetti nota ,pour la première fois, qu'elle s'était aidé d'une main  pour se mettre debout". 

L'histoire se déroule au début de l'automne, la pluie a remplacé le soleil. Brunetti est "douché".
Il  résout  sans difficulté le dossier que lui a confié Patta : une histoire de pot-de vin liée à la famille du maire, réglée grâce à sa rencontre avec le  cousin de Pucetti.
Sur la demande de Paola , et sans ordre de sa hiérarchie, il décide d’enquêter sur Davide Cavanella. Il va découvrir  que cet homme n'existe pas : il n'a pas d'acte de naissance, il n'est inscrit dans aucun fichier. Avec difficulté, aidé de Pucetti et Griffoni,  il enquête également  sur Ana Cavanella, mère de Davide. Ayant découvert qu'elle avait travaillé lorsqu'elle était très jeune dans la famille Lembo, il interrogera une ancienne employée puis Lucrezia, la fille aînée de cette famille. C'est cette dernière qui lui communiquera la vérité sur la naissance du jeune homme. L'ensemble des éléments recueillis lui permettront de découvrir les raisons et les circonstances du décès.
Les romans de Donna Leon ont, il est vrai, toujours un sujet sérieux (corruption, racisme,violence,pollution , etc). Dans ce dernier ouvrage avidité, bêtise et méchanceté sont responsables de   la mort à 40 ans  de Davide Cavanella, handicapé mental, sourd-muet .

 En  conclusion même si j'ai apprécié ce roman, je considère qu'il n'est pas le meilleur de la série.
Toutefois, je ne le conseillerai pas à un lecteur pour un premier contact avec Dona Leon et son commissaire Brunetti.



dimanche 12 avril 2015

LE SYNDROME DU PIRE (Christopher CAERLSSON°


Léo Junker, policier aux affaires internes "la division des rats" (le bœuf -carotte suédois), suspendu à la suite d'une bavure ayant entraîné la mort d'un collègue dont il a été rendu responsable, est réveillé par les lumières des voitures de police stationnées au pied de son immeuble.
Trois étages plus bas de son appartement, dans les locaux d'un centre d'hébergement pour marginaux, une jeune droguée vient d'être assassinée.
Jouant sur son statut de policier, Léo pénètre sur les lieux du crime. En observant le corps de la victime il constate qu'elle tient un objet dans l'une de ses mains.
En sortant du centre, il croise son collègue chargé de l'enquête Gabriel Birk.
la vue de l'objet dans la main de la victime renvoie Léo aux années de son adolescence vécues à Salem, quartier sensible de Stockholm.
Vers 10 ans, il fut en quelque sorte le souffre-douleur de deux garçons, Vlad et fred.
Vers 14 ans il fit la rencontre d'un garçon de son âge, John Grimberg, surnommé Grim.
Si la vie familiale de Léo est sans problème majeur, père ouvrier, mère employée, un grand frère, celle de Grim est plus difficile, père alcoolique, mère bi-polaire.
Compte tenu de cette situation Grim se sent responsable de sa famille et tout particulièrement de sa jeune sœur Julia.
Plus âgé alors qu'il est déjà policier, Léo sera amoureux de Sam, artiste (F) tatoueur . Un accident de voiture entraînera leur rupture.
Après le meurtre de Rebecca, la jeune droguée, Léo se sent surveillé, il reçoit des messages se rapportant à l'enquête, enquête à laquelle il essaie de collaborer. Un moment suspecté, notamment par la presse, il sera amené à intervenir, un témoin ne voulant communiquer qu'avec lui.

Il est vrai que les premières pages de ce livre ne vous emballent pas ; elles se laissent lire sans problème, mais... et puis subitement le déclic ; je n'indiquerai pas le n° de la page, je ne m'en souviens pas ; tout ce dont je me rappelle, c'est que, arrivée à cette page, je n'ai plus fermé le livre avant la page 345 (la dernière page, mais le mot fin n'est pas écrit) , c'était dimanche dernier, jour de pâques !!

Rien de plus à ajouter sur ce bon livre, je ne discuterai pas sur la fait que "est-ce un roman noir ? est-ce plutôt un roman policier ?" , c'est tout simplement un excellent roman (sans doute bien traduit pour moi lecteur en français).
J'ai lu, sans doute sur internet, que l’intérêt pour le polar nordique s'amenuisait. j'ai l’impression qu'avec un jeune écrivain comme Carlsonn, pas encore trentenaire, une nouvelle génération d'écrivains arrive , cela nous promet encore de belles et bonnes heures de lecture .

merci à Babélio et aux éditons Ombres Noires de m'avoir fait  ce nouvel écrivain et merci de continuer à m'en faire découvrir d'autres. La lecture est un tel bonheur !

samedi 11 avril 2015

LA PESTE A BRESLAU (Marek KRAJEWSKI)

Fin juin 1923 le sergent-chef  Eberhard Mock  affecté aux mœurs est convoqué par le responsable de la criminelle, le commissaire Heinrich Mühlhaus  pour identifier deux prostituées retrouvées assassinées au domicile d'un retraité.
l'enquête nous plonge dans le monde des souteneurs, des cabarets, de la prison dans laquelle un ancien indicateur de Mock est la victime des autres prisonniers . 
L'histoire  est difficile à résumer; elle est  compliquée compte tenue des procédures peu orthodoxe de la police notamment pour obtenir la destruction de la confrérie des Misanthropes, composée de criminels.

Pour conclure je précise que je n'ai pas vraiment apprécié ce roman  choisi au dernier salon du livre au stand des villes polonaises invitées,  lu toutefois en entier. L' atmosphère y est sordide, le déroulement parfois trop complexe ou emberlificoté. 




RENNES ECHEC AU FOU (Valérie LYS)

Bien sûr on est très loin des grands auteurs de "polar" et même des auteurs de polar tout simplement.  Petit roman sympathique et sans aucune prétention. Peut se lire en une soirée ou dans le TGV   Paris-Rennes. Amusant pour une ancienne Rennaise, on visualise le décor !