dimanche 12 avril 2015

LE SYNDROME DU PIRE (Christopher CAERLSSON°


Léo Junker, policier aux affaires internes "la division des rats" (le bœuf -carotte suédois), suspendu à la suite d'une bavure ayant entraîné la mort d'un collègue dont il a été rendu responsable, est réveillé par les lumières des voitures de police stationnées au pied de son immeuble.
Trois étages plus bas de son appartement, dans les locaux d'un centre d'hébergement pour marginaux, une jeune droguée vient d'être assassinée.
Jouant sur son statut de policier, Léo pénètre sur les lieux du crime. En observant le corps de la victime il constate qu'elle tient un objet dans l'une de ses mains.
En sortant du centre, il croise son collègue chargé de l'enquête Gabriel Birk.
la vue de l'objet dans la main de la victime renvoie Léo aux années de son adolescence vécues à Salem, quartier sensible de Stockholm.
Vers 10 ans, il fut en quelque sorte le souffre-douleur de deux garçons, Vlad et fred.
Vers 14 ans il fit la rencontre d'un garçon de son âge, John Grimberg, surnommé Grim.
Si la vie familiale de Léo est sans problème majeur, père ouvrier, mère employée, un grand frère, celle de Grim est plus difficile, père alcoolique, mère bi-polaire.
Compte tenu de cette situation Grim se sent responsable de sa famille et tout particulièrement de sa jeune sœur Julia.
Plus âgé alors qu'il est déjà policier, Léo sera amoureux de Sam, artiste (F) tatoueur . Un accident de voiture entraînera leur rupture.
Après le meurtre de Rebecca, la jeune droguée, Léo se sent surveillé, il reçoit des messages se rapportant à l'enquête, enquête à laquelle il essaie de collaborer. Un moment suspecté, notamment par la presse, il sera amené à intervenir, un témoin ne voulant communiquer qu'avec lui.

Il est vrai que les premières pages de ce livre ne vous emballent pas ; elles se laissent lire sans problème, mais... et puis subitement le déclic ; je n'indiquerai pas le n° de la page, je ne m'en souviens pas ; tout ce dont je me rappelle, c'est que, arrivée à cette page, je n'ai plus fermé le livre avant la page 345 (la dernière page, mais le mot fin n'est pas écrit) , c'était dimanche dernier, jour de pâques !!

Rien de plus à ajouter sur ce bon livre, je ne discuterai pas sur la fait que "est-ce un roman noir ? est-ce plutôt un roman policier ?" , c'est tout simplement un excellent roman (sans doute bien traduit pour moi lecteur en français).
J'ai lu, sans doute sur internet, que l’intérêt pour le polar nordique s'amenuisait. j'ai l’impression qu'avec un jeune écrivain comme Carlsonn, pas encore trentenaire, une nouvelle génération d'écrivains arrive , cela nous promet encore de belles et bonnes heures de lecture .

merci à Babélio et aux éditons Ombres Noires de m'avoir fait  ce nouvel écrivain et merci de continuer à m'en faire découvrir d'autres. La lecture est un tel bonheur !

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