vendredi 26 octobre 2018

LE BONHOMME DE NEIGE (Jo NESBO)

J'ai découvert  les aventures d'Harry Hole un peu dans le désordre. Premier contact en 2013 avec "Rue sans Soucis",  fin 2017 "la Soif". Ayant noté  dans ma critique que j'avais été un peu déçue par cet opus, plusieurs Babélios m'ont alors conseillé d'autres titres tout en m'invitant  à lire les aventures de façon chronologique. Si je ne les ai pas suivi sur le dernier point, j'ai suivi leur choix et lu en 2018  "le Léopard", "Rouge-Gorge" et "le Bonhomme de Neige".

Revenons au "Bonhomme de Neige". Le premier chapitre se situe en novembre 1980. Un jeune garçon  attend dans la voiture sa mère qui est chez son amant. Dans le jardin il y a un bonhomme de neige.........
Nous sommes en novembre 2004. Une première femme disparaît une nuit. Un bonhomme de neige dans le jardin porte son écharpe. Alors que l' affaire est confiée à Hole,  une deuxième femme disparaît...encore un bonhomme de neige. 
Hole reçoit une lettre anonyme:
«  La première neige ne tardera pas. Et il ressurgira alors. Le Bonhomme de neige. Et quand la neige aura disparu, il aura de nouveau pris quelqu’un …/… »
Pas de doute il s'agit  d' un tueur en série. Une nouvelle collègue est intégrée dans l'équipe de Hole Katherine Bratt. Elle vient de Bergen. 
Côté privé c'est pas très bon pour Harry, Rakel l'a quitté (provisoirement ? ils s'aiment encore). Elle vit avec un médecin Mathias. Oleg  lui regrette Harry.  Côté hygiène son appartement est  envahi par des champignons !
Ceux sont quelques éléments  du roman qui se déroule sur moins de 30 jours fin 2004. 
Pas question  de citer les nombreux protagonistes, ni de résumer l'histoire. Le lecteur y trouvera  en abondance des disparitions, du suspens, de l’angoisse, de la peur. A plusieurs reprises il pensera  avoir trouver le coupable...c'est mal connaître le talent de Jo Nesbo.  Ce n'est pas le bon ! Mais alors que le suspense s'intensifie Harry identifie enfin le monstre. 

Le  Bonhomme de neige est vraiment un excellent thriller. Genre de livre que l'on a du mal à quitter. Ses 585 pages se dévorent en deux/trois jours.
 

mardi 23 octobre 2018

ROUGE-GORGE (Jo NESBO)

 Quatrième histoire de Harry Hole que je découvre. Même s'il est sans doute préférable de lire les aventures Harry Hole dans l'ordre,  je ne me suis pas trop sentie perdue bien qu'ayant déjà lu "rue sans soucis", "la Soif" et "le Léopard" parus après "Rouge-Gorge".

A la suite d'une bavure dont il n'est pas reconnu responsable, Harry est muté au SSP, en charge de la surveillance des milieux néonazis. les nostalgiques de l’hitlérisme sont toujours présents en 2000.

Il n'est pas question de résumer les 591 pages de cet excellent roman. 

Si l'histoire se déroule fin 1999 et une partie de l'année 2000, l'auteur nous transporte à plusieurs reprises  dans les années 1943/1944 auprès des jeunes norvégiens qui ont choisi l'Allemagne hitlérienne en s'engageant dans l'armée  et les services de santé. Ils sont dans les tranchés de Leningrad. Parmi eux il y aura des rescapés, des disparus et des morts. Nous les retrouvons à l'époque actuelle.

Hole découvre qu'un fusil Marklin est entré  Norvège. Ce n'est sûrement pas pour la chasse. Pas de doute pour Hole un attentat se prépare. Contre qui ? contre quoi ? Comment le déjouer ? Hole enquête. Il s'entretiendra avec  un historien, d'anciens soldats.... 
Le lecteur a plus de chance qu'Hole... il croise au cours de sa lecture un probable terroriste.

Sur le plan privé la chance sourit à Harry, il va rencontrer Rakel, elle sera la femme de sa vie, et son fils Oleg. On retrouvera ces deux  personnages dans les ouvrages suivants. 

Hole est un personnage assez complexe, fragile et dur, alcoolique qui  lutte contre l’alcool, un peu teigneux et bougon, mais  attentif  avec ses collègues féminines. En conclusion c'est quelqu'un de bien !

Livre intéressant. En plus des aventures d' Harry, l'auteur nous fait découvrir un pan de l'histoire de la Norvège durant la deuxième guerre mondiale.

SUR LA LECTURE (Marcel PROUST)

Marcel Proust a écrit ce texte en préface du livre de John Ruskin " Sésame et les Lys", ouvrage qu'il a traduit avec sa mère.

Deux grandes parties dans cet ouvrage :
-sensation, impression et souvenirs liés à la lecture durant sa jeunesse. Son livre  culte à cette période "le capitaine fracasse" de Théophile Gautier.
- la relation entre le lecteur et le livre, "la lecture sert à sublimer le monde de la vie, à encourager la flânerie, mais ne doit aucunement le remplacer". 

Les premières pages de cet ouvrage, il y  décrit son  bonheur de la lecture dans sa jeunesse, m'ont intéressées. Ensuite mes connaissances sur l’œuvre de Proust étant insuffisantes, pour ne pas écrire nulles, je me suis un peu perdue dans ses longues phrases et ses analyses sur la définition de la lecture et ses rapports avec le lecteur.
 

COMMENT PARLER DES LIVRES QUE L'ON A PAS LUS ? (Pierre BAYARD)

Pour la première réunion du café littéraire auquel je suis inscrite, le livre proposé  était "comment parler des livres que l'on a pas lus ? " (Pierre Bayard)
Passionnée de lecture, lisant par plaisir, je pense que les livres que je choisis doivent se lire de la première à la dernière page. C'est la raison pour laquelle j'imaginais naïvement que l'ouvrage de Pierre Bayard était une critique des personnes qui, notamment dans des dîners mondains (lieux que je ne fréquente pas !), parlent de livres qu'ils n'ont pas lus.
Surprise !  en 162 pages, l'auteur avec talent (il faut être honnête) et de nombreuses références, démontre, dans un langage parfois  abscons,  exactement le contraire. Il  propose  les différentes manières de ne pas lire un livre tout en sachant échanger de manière passionnante sur l'ouvrage non lu.

Je me suis sentie totalement étrangère au contenu de cet ouvrage,  destiné sans aucun doute aux professionnels du livre (bibliothécaires, libraires, critiques littéraires, enseignants, étudiants en lettre).

Lectrice de la première à la dernière page du livre choisi, j'aime  la définition de  la lecture donnée par  Jane Austen :

"La personne, homme ou femme, qui n'éprouve pas de plaisir à la lecture d'un bon roman ne peut qu' être d'une bêtise intolérable."