"Ce roman est sans doute un beau roman mais j'ai eu un peu de mal à entrer totalement dedans. "
J'ai écrit cette phrase hier, 29 juin, et j'ai toujours du mal à critiquer et/ou raconter ce livre.
le personnage d'Albert , nous sommes en 1961, est intéressant, mais j'ai du mal comprendre sa décision finale alors qu'il venait de découvrir qu'il aimait son fils cadet, Gilles, jeune au bord de l'adolescence et qui découvre la littérature (Eugénie Grandet).
C'est vrai sa vie n'a pas été facile : son mariage, les années de captivité, le retour difficile car lui comme les autres il ne peut pas raconter ce qu'il a vécu, l’arrivée du 2eme fils, l'abandon de la vie paysanne pour celle de l'ouvrier Michelin, l'épouse plus jeune qui entre de plein pied dans la société de consommation (électroménager, télévision, meuble en formica...), le fils aîné qu'il ne connait pas vraiment (ou plutôt qu'il croit de pas aimer, car c'est presque le grand amour de Suzanne, mère du fils plus que épouse du père) qui a été appelé en Algérie, Madeleine, sa vieille mère totalement sénile,Liliane sa "petite sœur" qu'il a pratiquement élevée après la mort de son père : "oui, il avait aimé Liliane plus que tout, au-delà de tout".
Outre le personnage secondaire de Monsieur ANTOINE, le personnage le plus sympathique de cette histoire c'est Gilles "le littéraire", enfant mal aimé de sa mère et semble-t-il aimé trop tard par le père. Les dernières pages du livre, le chapitre "L'IMAGINOT (ligne Maginot) sont magnifiques ; elles sont non seulement un hommage au père mais également à tous ces appelés français de 1930-1940 dont il est de bon ton de se moquer, et qui malgré le silence de l'Histoire, ont su se battre avant d'être contraints de déposer les armes.
samedi 30 juin 2012
mardi 26 juin 2012
LA SIRÈNE (Camilla LACKBERG)
C'est toujours un grand plaisir de lecture que de se plonger dans un
livre de Camilla Läckberg. On retrouve avec bonheur ses personnages,
notamment les principaux Erica et Patrick, même si dans ce dernier
volume les petites histoires personnelles entre les personnages
principaux et secondaires se font beaucoup plus rares que dans les
précédents romans.
Dans ce dernier volume nous sommes plongés immédiatement dans le drame : disparition et mort d'un homme, puis réception par plusieurs hommes, amis du mort, de lettres anonymes inquiétantes. Nous découvrons avec angoisse ce que fut la jeunesse de Christian, le bibliothécaire de Fjällbacka, dont le premier roman reçoit un bel accueil des critiques. Erica, comme à son habitude et malgré son état ( elle est enceinte de jumeaux),mène en parallèle d' un Patrick très fatigué, sa propre enquête. A eux deux ils résoudront l'énigme.
Je ne dirais pas que c'est le meilleur livre de la série ; comme beaucoup de lecteurs ma préférence va à "L'enfant allemand", mais c'est un très bon roman dont on a du mal à s'arracher impatients d'arriver à la fin....mais quelle fin ! Une fin qui nous rend encore plus impatients de découvrir, s'il existe, le 7eme volume !
Dans ce dernier volume nous sommes plongés immédiatement dans le drame : disparition et mort d'un homme, puis réception par plusieurs hommes, amis du mort, de lettres anonymes inquiétantes. Nous découvrons avec angoisse ce que fut la jeunesse de Christian, le bibliothécaire de Fjällbacka, dont le premier roman reçoit un bel accueil des critiques. Erica, comme à son habitude et malgré son état ( elle est enceinte de jumeaux),mène en parallèle d' un Patrick très fatigué, sa propre enquête. A eux deux ils résoudront l'énigme.
Je ne dirais pas que c'est le meilleur livre de la série ; comme beaucoup de lecteurs ma préférence va à "L'enfant allemand", mais c'est un très bon roman dont on a du mal à s'arracher impatients d'arriver à la fin....mais quelle fin ! Une fin qui nous rend encore plus impatients de découvrir, s'il existe, le 7eme volume !
samedi 16 juin 2012
VOLTE-FACE (Michael CONNELLY)
Autant j'avais été déçue par "les neufs dragons", autant j'ai aimé VOLTE-FACE.
On retrouve deux des principaux héros de Connelly : le policier Harry BOSCH et l'avocat Mickey HALLER, son demi-frère, dans une aventure qui se déroule principalement pendant la préparation d'un nouveau procès pour un tueur de petite fille et son déroulement.
C'est une plongée dans le monde de la justice américaine avec ses procédures, ses avocats, ses juges , les enquêteurs, les témoins, les jurés.
L'histoire que l'on vit au jour le jour, presque heure par heure , se déroule sur 2 mois : entre la sortie de prison après 24 ans d'incarcération de Jason JESSUP et la fin de l'histoire : 2 mois intenses et stressants tant pour nos 2 héros principaux et pour nous aussi lecteurs.
Certains pensent ou penseront que l'on ne retrouve pas le souffle des premiers livres comme "les égouts de Los Angeles", "le Poète", et même "Créance de sang", peut-être mais pris par histoire on a bien du mal à devoir poser le livre pour remplir ses obligations de vie quotidienne et/ou professionnelle, tant qu'on n'est pas arrivé à la dernière page.
bonne lecture.
Autant j'avais été déçue par "les neufs dragons", autant j'ai aimé VOLTE-FACE.
On retrouve deux des principaux héros de Connelly : le policier Harry BOSCH et l'avocat Mickey HALLER, son demi-frère, dans une aventure qui se déroule principalement pendant la préparation d'un nouveau procès pour un tueur de petite fille et son déroulement.
C'est une plongée dans le monde de la justice américaine avec ses procédures, ses avocats, ses juges , les enquêteurs, les témoins, les jurés.
L'histoire que l'on vit au jour le jour, presque heure par heure , se déroule sur 2 mois : entre la sortie de prison après 24 ans d'incarcération de Jason JESSUP et la fin de l'histoire : 2 mois intenses et stressants tant pour nos 2 héros principaux et pour nous aussi lecteurs.
Certains pensent ou penseront que l'on ne retrouve pas le souffle des premiers livres comme "les égouts de Los Angeles", "le Poète", et même "Créance de sang", peut-être mais pris par histoire on a bien du mal à devoir poser le livre pour remplir ses obligations de vie quotidienne et/ou professionnelle, tant qu'on n'est pas arrivé à la dernière page.
bonne lecture.
mardi 5 juin 2012
LA MURAILLE DE LAVE (Arnaldur INDRIDASSON)
Je ne peux pas résister à un nouveau Arnaldur INDRIDASSON. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai ouvert "La muraille de lave" .
Dans ce livre, on apprend à mieux connaître l'un des personnages favoris des romans d' Indridasson : Sigurdur OLI en plein divorce. Nous découvrirons ses relations avec son père, avec sa mère, eux-même divorcés, ainsi qu'avec Bergthora, son ex-femme.
Pour rendre service à un ami il tente de prendre contact avec un jeune couple qui menace de chantage un autre couple pratiquant l'échangisme au cours de "soirées-entrecôtes".
Cette intervention à titre privée le conduira à mener une longue enquête qui permet à l'auteur de nous faire entrer dans le monde de la banque islandaise aux pratiques discutables avec l'expansion mondiale des pratiques financières.
En parallèle à cette histoire nous le verrons rencontrer un SDF, victime enfant d'un pédophile, et dont nous découvrirons la vie malheureuse.
Malheureusement nous n'avons toujours pas de nouvelle du commissaire Erlendur parti en vacances.
C'est un bon roman, mais personnellement j'ai préféré le précédent roman ce Indridasson : "la rivière noire".
Dans ce livre, on apprend à mieux connaître l'un des personnages favoris des romans d' Indridasson : Sigurdur OLI en plein divorce. Nous découvrirons ses relations avec son père, avec sa mère, eux-même divorcés, ainsi qu'avec Bergthora, son ex-femme.
Pour rendre service à un ami il tente de prendre contact avec un jeune couple qui menace de chantage un autre couple pratiquant l'échangisme au cours de "soirées-entrecôtes".
Cette intervention à titre privée le conduira à mener une longue enquête qui permet à l'auteur de nous faire entrer dans le monde de la banque islandaise aux pratiques discutables avec l'expansion mondiale des pratiques financières.
En parallèle à cette histoire nous le verrons rencontrer un SDF, victime enfant d'un pédophile, et dont nous découvrirons la vie malheureuse.
Malheureusement nous n'avons toujours pas de nouvelle du commissaire Erlendur parti en vacances.
C'est un bon roman, mais personnellement j'ai préféré le précédent roman ce Indridasson : "la rivière noire".
LIMONOV (Emmanuel CARRERE)
Ce pavé de 489 pages se lit d'une seule traite comme un roman d'aventure
Édouard SAVENKO, dit LIMONOV, n'est pas, c'est le moins que l'on puisse dire, un personnage sympathique. Toutefois, le talent d'écrivain d'Emmanuel CARRERE nous rend ce personnage tellement intéressant et passionnant qu'on s'y attacherait presque.
La vie de LIMONOV est si extraordinaire, au sens propre du terme, qu'elle nous paraît presque incroyable : poète de l'underground soviétique, clochard et valet à New-York, écrivain banché à Paris, soldat pendant la guerre des Balkans, chef d'un parti de jeune despérados.
La vision de cet homme, et sans doute pas uniquement la sienne mais aussi celle d'un certain nombre de ses compatriotes, sur des personnalités russes(soviétiques) comme Staline, Sakharov, Soljenitsyne nous oblige à nous interroger sur notre propre vision, même si nous continuons de penser que c'est la notre qui est juste.
La lecture de ce livre nous plonge dans l'histoire de l'union soviétique, puis de la Russie de l'après-communisme.
L'auteur tente même d' expliquer la guerre des Balkans, mais la complexité de ce conflit est tel qu'il nous apparaît toujours aussi incompréhensible.
Édouard SAVENKO, dit LIMONOV, n'est pas, c'est le moins que l'on puisse dire, un personnage sympathique. Toutefois, le talent d'écrivain d'Emmanuel CARRERE nous rend ce personnage tellement intéressant et passionnant qu'on s'y attacherait presque.
La vie de LIMONOV est si extraordinaire, au sens propre du terme, qu'elle nous paraît presque incroyable : poète de l'underground soviétique, clochard et valet à New-York, écrivain banché à Paris, soldat pendant la guerre des Balkans, chef d'un parti de jeune despérados.
La vision de cet homme, et sans doute pas uniquement la sienne mais aussi celle d'un certain nombre de ses compatriotes, sur des personnalités russes(soviétiques) comme Staline, Sakharov, Soljenitsyne nous oblige à nous interroger sur notre propre vision, même si nous continuons de penser que c'est la notre qui est juste.
La lecture de ce livre nous plonge dans l'histoire de l'union soviétique, puis de la Russie de l'après-communisme.
L'auteur tente même d' expliquer la guerre des Balkans, mais la complexité de ce conflit est tel qu'il nous apparaît toujours aussi incompréhensible.
LE SEL DE LA VIE (Françoise HERITIER)
Quel beau livre que celui-ci : pas d' histoire, une longue liste de centaines de petits bonheurs égrenés par Françoise HÉRITIER du13 août au 10 octobre 2011 en 87 pages.
Si chacun de nous pouvait profiter de tous ses petits bonheurs et joies que le quotidien nous apporte depuis notre enfance comme le monde se porterait mieux et les français utiliseraient moins d'anti-dépresseur, le sourire serait plus présent sur les visages ....
n'hésitez surtout pas, lisez ce livre et ensuite sachez profiter de chaque minute de votre vie.
Si chacun de nous pouvait profiter de tous ses petits bonheurs et joies que le quotidien nous apporte depuis notre enfance comme le monde se porterait mieux et les français utiliseraient moins d'anti-dépresseur, le sourire serait plus présent sur les visages ....
n'hésitez surtout pas, lisez ce livre et ensuite sachez profiter de chaque minute de votre vie.
comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras
Dans le cadre de l'action "masse critique", le sort m'a désignée pour lire et critiquer "comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras."
Dans ma naïveté j’avais choisi ce livre croyant, compte tenu
du titre, qu’il s’agissait d’un récit sur la vie de bureau écrit dans le style
Nicole de Buron. Quelle ne fut pas ma déception à la réception du livre !
Je ne me suis pas découragée
pour autant et je m'y suis plongée avec en arrière plan mon passé de 40 années de vie de bureau !
C'est bien sûr un livre sur la vie de bureau, mais un livre qui se veut sérieux et pédagogique. Les thèmes abordés rappellent un peu les journées proposées dans les entreprises au
titre notamment du DIF et animées par
des personnes plus ou moins spécialistes et/ ou compétentes sur les questions traitées.
Pendant mes 40 années de bureau (assurance) j’ai été rarement confrontée aux thèmes évoqués dans ce livre : il est vrai que le téléphone portable, le MP3 et internet n’existent pas depuis 40 ans ; les problèmes de bureau étaient autres (la cigarette, notamment) ; le tutoiement entre collègues (utilisé dans les différents dialogues de ce livre) était inexistant au début de ma carrière, rare au milieu et si maintenant il se développe, il demeure encore assez exceptionnel pour l'ensemble des collègues d'une même société. C'est d'ailleurs préférable pour asseoir son autorité .
Je n’ai donc pas vraiment reconnu la vie de bureau, telle que je
l’ai vécue, dans les différents sujets traitées . Cette absence de
reconnaissance est due aussi d’une part à la génération à laquelle j’appartiens
et d’autre part au fait que les 18 dernières années de mon activité mes
responsabilités professionnelles m’ont permis de bénéficier d’un bureau individuel, situation qui met à l’abri d’un certain nombre de thèmes évoqués.
Les mauvaises odeurs, sujet longuement abordé, sont
heureusement assez rares, je crois n’avoir rencontré qu’une seule personne dont
l’odeur « sous les bras » était assez insupportable, sujet que
personne n’a osé abordé directement avec lui.
Le problème s’est d’ailleurs arrangé
lorsque ce jeune homme s’est marié .
Outre la nuisance liée aux odeurs, 7 autres domaines de
nuisance sont proposés, chacun
comportant des profils de collègues différents. Bien entendu dans une carrière on croise un
certain nombre de ces profils (le roublard, l’abonné absent, le surfeur…) mais
heureusement la réalité est moins caricaturale.
Chacun de ses sujets fait l’objet de sketchs amusants et/ou
humoristiques mais assez irréalistes pour servir d’ exemples de dialogue avec
des collègues ou des
collaborateurs. j'ai en effet du mal à imaginer les nombreux collègues que j'ai côtoyés tenir de tels dialogues.
j’ai sans doute lu ce
livre un peu en dilettante n’étant plus vraiment concernée par le sujet ; Toutefois
je ne suis pas sûre que, si j’avais eu ce livre entre les mains au cours de ma carrière, il m’aurait donné les clés pour résoudre les quelques conflits rencontrés.
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