dimanche 31 août 2014

LA FAISEUSE D'ANGES (Camilla LACKBERG)

11e tomes de la série Erica et Patrick.....et on ne se lasse pas !
Le procédé est toujours le même, une histoire actuelle, de nombreux personnages, une histoire ancienne : vous mélangez le tout et voilà une nouvelle histoire. 
Même si vous savez que tout finira bien pour les héros principaux que nous retrouverons dans le prochain livre, ça marche ! et on dévore le livre jusqu'à la fin car,  malgré la recette connue,  l'auteure arrive à maintenir le suspens...quel talent !
Un couple marqué par le deuil d'un enfant vient d'arriver dans l'île de Valö pour restaurer une vielle bâtisse  "la colo" qui a appartenu aux parents de la jeune femme ,Ebba. C'était une école de garçons. Toute la famille d'Ebba a disparu un jour de Pâques. Des  jeunes garçons de l'école ont été mis hors de cause dans la disparition. 30 ans plus tard ils reviennent tous pour des raisons diverses près de l'île de Valö.La vie les a séparés mais leur passé commun va les  rapprocher.

Des incidents ayant marqué le retour d'Ebba,  Patrick enquête sans l'aide de son confrère Martin, complètement perdu depuis l'annonce du cancer de sa jeune épouse. Erica mêle bien sûr son grain de sel dans cette enquête. Anna, sa sœur est également mêlée à l'affaire....

N'en racontons pas plus afin de ne pas gâcher la lecture des futurs lecteurs ! Bonne lecture.

samedi 23 août 2014

LE CHARDONNERET (Donna TARTT)

Compte tenu du nombre de critiques déjà écrites il est difficile de faire original ! il y a les "pour" les plus nombreux et les "déçus".
Je me situe plutôt du côté des "pour" même si je l'avoue mon intérêt à un peu faibli aux environs de la page 500 pour se réveiller avec la réapparition de  Boris et faiblir à nouveau dans les dernières pages un peu trop moralisatrice.
Le livre nous raconte la vie de Théo de sa 13eme année à ses 28 ans ! vie riche en aventures plus ou mois heureuses : à 13 ans sa mère décède dans un attentat. Il survit à l'attentat et quitte le musée en emportant un petit tableau du 17eme siècle "le Chardonneret" du peintre  Fabritius. 
Recueillie d'abord  dans la famille d'Endy, famille new-yorkaise un peu snob, il partira à Las Vegas vivre auprès de son père, ancien alcoolique et joueur. Il rencontrera Boris : deux jeunes paumés qui pendant 2 ans basculerons dans la drogue et l’alcool.
De retour à New-york il trouvera refuge chez Hobie,  personnage sympathique de ce roman et protecteur de  Pippa, dont Théo est amoureux. 
La possession du tableau sera pour lui une source d'angoisse.
Devenu antiquaire auprès de Hobie, son comportement commercial ne sera pas exempt d’escroqueries, sources d'une partie de ses problèmes.

En conclusion superbe livre qui  nous donne de l’Amérique et de sa jeunesse  une image intéressante  passionnante parfois inquiétante, bien  loin de "l'american way of life".

DEMAIN LA VEILLE OU LE BONHEUR D'AVOIR VECU (Jacques-Olivier DURAND)

Il s'agit d'un petit livre par son format ( 116 pages) et grand par son sujet (la mort).
Le narrateur apprend de son médecin qu'il lui reste quelques semaines à vivre. Comment vivre ces semaines ?
Après avoir communiqué  cette triste nouvelle à son épouse puis à ses enfants, il décide de profiter du temps qui lui reste pour remercier ceux et celles qui lui ont apporté quelque chose dans sa vie : en leur rendant visite, tant que  son état de santé le lui permet, ou  en leur écrivant.
Il sera très entouré  non seulement par son épouse mais aussi par ses filles et ses amis ; il  sera  en contact par "skype" avec son fils pour parler rugby , leur passion commune.


Toutefois, Ce livre m'a un peu déconcertée avec l'alternance de passages très émouvants et d'autres assez agaçants (les listes de noms). J'ajouterai qu'en  tant que lectrice et acheteuse de livres, j'ai beaucoup apprécié le passage de la lettre, prêtée à Bernard Pivot, sur l'invasion des livres dans une maison, c'est du vécu !

Lorsque je rédige une critique après avoir lu un livre, j'aime me replonger dans le texte. La lecture  du livre de Jacques-Olivier Durand terminée, il n'est plus accessible sur tablette, c'est dommage !

Merci au  Diable Vauvert  et Babélio de m'avoir sélectionner pour la lecture de ce livre.


samedi 16 août 2014

L'AVOCAT, LE NAIN ET LA PRINCESSE MASQUEE (Paul COLIZE)

C'est un bon livre avec lequel on passe un très bon moment de lecture. Toutefois je suis plus réservée que les autres critiques Babélio. 

En effet, quant on a eu la chance de lire deux autres œuvres de cet écrivain : "back up" et "un long moment de silence" on reste avec ce dernier ouvrage un peu sur sa faim. Il n' a pas la densité et l'intensité des deux ouvrages précédents, il est beaucoup plus léger et moins dramatique.


PARADIS CONJUGAL (Alice FERNEY)

Elsa Plate est mariée depuis plusieurs années avec Alexandre. Elle a abandonnée une carrière d'artiste (danseuse classique) pour lui et leurs enfants.
Son mari lui a offert le DVD du film de Mankiewicz  " Chaînes conjugales" : elle regarde ce film tous les jours ; son mari lui adresse  un message indiquant notamment  "je ne rentrerai pas..." Il ne la supporte plus regardant ce film.
Elle va cependant le regarder une nouvelle fois mais en compagnie de ses deux aînés Noémie et Max. Elle compare sa propre vie à celles des trois héroïnes : Deborah, Lora Mae et Rita.

A la lecture de ce livre qui nous décortique pratiquement plan par plan le film de Mankiewicz, je n'ai eu qu'une envie voir ce film :  Il date de 1949 , il a 65 ans ! Sans nier la qualité de cette œuvre, il est difficile de comparer la vie actuelle d'une femme française avec celles des américaines de la fin des années 40 !  
A deux ans près j'ai l'âge du film  et  je dois avouer que "l'american way of life" présenté dans ce film ne fait pas rêver!
Pour en revenir à "Paradis conjugal" c'est un livre intéressant toutefois un  peu ennuyeux  par moment.


LE NEVEU D'AMERIQUE (Luis SEPULVEDA)


 j'ai reçu cet ouvrage dans le cadre d'une campagne des éditions Points "un livre offert pour deux livres achetés".  Si je ne l'avais pas reçu,  je pense que je n'aurai jamais eu l'idée de l'acheter. Après l'avoir lu j'avoue que j'aurai vraiment manqué quelque chose d'important.
Nous sommes en Amérique latine....très loin de nos mentalités de "vieux"  européens, et c'est sans doute l'une des raisons pour laquelle le texte de Louis Sépulveda nous fascine  tant.

l’auteur en nous racontant certains événements de sa vie nous fait rencontrer des personnages  passionnants et tellement hors du commun : ses compagnons de captivité dans les geôles de Pinochet (jamais nommé)comme  Galvez et sa poule Dulcinéa, ceux croisés lors de ses pérégrinations, difficiles à suivre sans carte dans cette immense Amérique du sud  : le canadien de Machala, Carlos Pas Plus " pompes funèbres aériennes australes",le vieux cheminots , etc.

A la lecture du dernier chapitre difficile de retenir nos larmes , l'émotion est trop forte : l'auteur a atteint son but : Martos, le village dont est originaire son grand-père il est accueilli par les villageois, puis par son grand-oncle :'"femme apporte du vin, mon neveu d’Amérique vient d'arriver."