J'avoue un peu honteusement que je ne connaissais pas l’écrivain Dean Koontz. Je
n'avais rien lu de lui.
Je ne regrette pas ce premier contact, bien au contraire ! Il sera sans doute suivie par d'autres lectures.
Je ne regrette pas ce premier contact, bien au contraire ! Il sera sans doute suivie par d'autres lectures.
Jane Hawk, inspectrice du FBI s'est mise en disponibilité suite au décès de Nick, son mari. Son suicide lui semble suspect et le mot qu'il a laissé surprenant. Ayant constaté qu'une vague de suicides, aussi inexpliqués que celui de Nick, frappe les États-Unis, elle décide d'enquêter contre l'avis de sa hiérarchie.
Après avoir vendu sa maison, mis son fils de quatre ans à l'abri, elle se rend en Californie au volant d'une Ford Escape noir. Elle est armée. Elle s'est coupée les cheveux et a changé leur couleur. Elle possède plusieurs téléphones jetables. Elle détient des papiers et permis de conduire avec plusieurs identités. S'étant débarrassée de son ordinateur pour ne pas être repérée, elle se rend dans les bibliothèques pour effectuer ses recherches. Elle est seule mais elle est courageuse. Ses ennemis détenteurs d'un secret terrifiant, cherchent à l'éliminer.
C'est peu dire que de préciser que j'ai beaucoup apprécié cet ouvrage. Durant sa lecture (2 demi-journées), tellement passionnée par l'histoire, j'ai éprouvé une véritable angoisse et du stress pour la vie de Jane, comme si l’héroïne de fiction avait une existence réelle ! Le projet qu'elle veut dénoncer et détruire est totalement démentiel. Il fait peur. J'ai trouvé certains passages du livre pétrifiants, non pas à cause d'une violence physique mais psychique comme par exemple la visite de Jane dans les locaux d'Aspasie.
S'il m'arrive de m'immerger avec bonheur dans les bons romans policiers, c'est très exceptionnel que je ressente une impression aussi puissante.
La construction du roman, six grandes parties comportant de nombreux et brefs chapitres, maintient non seulement l'attention mais accentue le suspens et l'angoisse. Difficile de fermer le livre, chaque fin de chapitre conduisant à lire le suivant....
La construction du roman, six grandes parties comportant de nombreux et brefs chapitres, maintient non seulement l'attention mais accentue le suspens et l'angoisse. Difficile de fermer le livre, chaque fin de chapitre conduisant à lire le suivant....
Je remercie vivement les éditions de l'Archipel de m'avoir adressé "Dark Web".