mercredi 14 septembre 2016

LES DOUZE ENFANTS DE PARIS (Tim WITTOCKS)

Une fois inscrite au challenge pavés 2016/2017, j'ai extrait de ma PAL  les ouvrages qui répondaient à la définition : 500 pages minimum. Parmi eux "les douze enfants de Paris", en attente d'être lu depuis 2014. Livre acheté après avoir lu, dans "Lire", si ma mémoire est bonne,un extrait.
J'ignorais  que ce livre se trouvait être le deuxième tome d'une trilogie. Faute d'avoir lu le premier j'ai donc parcouru un certain nombre de critiques babélio ce qui m'a permis d'avoir quelques informations sur "la Religion".  Je ne suis donc pas en mesure de comparer les deux ouvrages contrairement aux autres lecteurs qui ont majoritairement  une préférence pour le premier ouvrage.

Je ne résumerai pas les 937 pages, cela a déjà  été très bien  accompli  dans les précédentes critiques. 
J'ai un avis mitigé sur ce livre : je l'ai apprécié pour  la qualité de l'écriture, les connaissances historiques, le caractère  des principaux protagonistes. J'ai cependant vite été saturée par les descriptions sans doute trop réalistes  des différents meurtres, assassinats, et tueries.  Si dans le cadre des études secondaires (tout au moins pour ma génération) le massacre de la Saint Barthélémy -l'une des pages les plus sombres de notre histoire - était au programme cela était  sans description trop réaliste mais avec une ou deux reproductions . Dans ce roman nous avons non seulement la réalité historique du massacre mais également - et en surnombre -  les meurtres , assassinats et tueries diverses dont   Mathias est le seul auteur. Il m'a  semblé que son comportement s'apparente un peu  à celui d'un  psychopathe.

Si j'ai quelques réserves sur le personnage de Mathias - sans doute par méconnaissance de son passé faute d'avoir lu  "la Religion" - en revanche j'ai apprécié les caractères intéressants des autres personnages :  Carla, l'épouse,  Alice,  Grymonde, le roi des voleurs, les enfants  aux vies désordonnées et chaotiques,  Grégoire défiguré par un bec de lièvre hideux,   Estelle la fille au rat, Agnès et Marie les souris, et ceux en danger du fait de leur religion, Pascale fille d imprimeur, Juste le rescapé de la tuerie de sa fratrie, sans oublier  ni la petite Amparo ni les deux compagnons à quatre pattes Clémentine et Lucifer.

En conclusion je ne regrette pas la lecture de ce "pavé" malgré le trop grand nombre de scènes insoutenables. Il m'a fait réviser  une période noire de notre histoire tout en me contant différentes histoires de vie où malgré le contexte historique l'amour reste présent.

PS : le troisième tome ne semble pas être encore  paru en français ?







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