mercredi 13 juillet 2016

ON NE REVEILLE PAS UN CHIEN ENDORMI (Ian RANKIN)

Les auteurs de romans policiers lisent-ils les ouvrages de leurs confrères ?
On peut s'interroger les héros de Ian Rankin et de  Michael Connelly, Rebus et Harry Bosch, ont de nombreux points communs.
J'ai  au cours de mes lectures suivi   leurs parcours professionnelles  comme  leurs vies privées. J'ai constaté  que  leur façon, pas toujours "dans les clous",  de conduire les enquêtes entraînait  parfois  des périodes de suspension. Ils ont vieilli et  l'âge du départ en retraite a sonnée (comme pour moi ).  Heureusement Rankin et  Connelly n'ont pas   abandonné leur personnage. Ils leur ont fait reprendre du service  en étant rétrogradé  pour Rebus qui d'inspecteur redevient Sergent  ou muté   aux affaires non résolues pour Bosch. Avec l'âge ces deux personnages m'apparaissent plus  apaisés, et l'alcool moins présente.

Dans "on ne réveille pas un chien endormi", Rebus  travaille  sous les ordres de  Siobhan Clarke, jeune femme dont il a assuré la formation.
Enquêtant à la suite  d' un accident de voiture, un indice (une chaussure coincé à la place du passager) lui permet d'émettre un doute sur l'identité du conducteur...ce sera le départ d'une enquête beaucoup plus complexe qu’un seul accident de la route.
Au même moment le Ministère Public décide de rouvrir le dossier concernant le décès, 30 ans auparavant  d'un suspect, persuadé que  la police  aurait manipulé et falsifié  des preuves.  Au moment des faits  Rebus venait d'intégrer la police.  Lui et ses anciens collègues seront  entendus de nouveau par l'inspecteur Malcom Fox du service des plaintes
Enfin Rebus, qui n'abandonne jamais une affaire non totalement résolue, harcèle un ancien taulard  afin de  lui faire avouer le lieu où il a du enterrer, il y a 11 ans, sa compagne.
Au début du roman on est un peu perdu avec tous les  protagonistes des différentes affaires,  puis on trouve le bon rythme et enfin on  dévore ce nouvel ouvrage.

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