mercredi 26 août 2020

LA VIE MENSONGERE DES ADULTES (Elena FERRANTE)

 " Ça n'a rien à voir avec l'adolescence : elle est en train de prendre les traits de Vittoria" . 

Giovanna, la narratrice de cet ouvrage, n'a que 12 ans lorsqu'elle entend son père prononcer cette phrase. 

Nella, sa mère est d'origine bourgeoise. Andréa,  son père,  est issu des quartiers populaire de Naples. il est le seul de sa famille a avoir fait des études : C'est un intellectuel. Les liens avec sa famille sont rompus. Une détestation profonde sépare le frère et la sœur.

Suite à la remarque violente de son père, Giovanna demande à rencontrer Zia Vittoria. 

Si ses rencontres avec Vittoria sont un peu rudes - elle critique en mal son frère et sa belle-sœur- elles seront également instructives car elles vont lui  ouvrir les yeux sur la fragilité des adultes. Avec Vittoria  elle fera la connaissance de personnages plus ou moins intéressants qui  participeront à son passage de l'enfance à l’adolescence. 

A la fin du roman Giovanna a seize ans, ses parents sont divorcés. Le monde de son enfance a été englouti.

Ce roman m'a questionnée. Je suis surprise devant la maturité de Giovanna et ses amies Angela et Ada, tout  particulièrement au sujet de leur sexualité. Pour ces jeunes filles la sexualité semble être  plus une question d'expériences que d' attirance affective. Les pages sur la première relation sexuelle de Giovanna m'ont glacée.

Si j'ai apprécié la lecture de cet ouvrage, j'avoue ne pas y avoir  trouvé la richesse et la profondeur de la tétralogie de l'Amie Prodigieuses. Giovanna est un personnage attachant et intéressant mais moins que ne l'ont été Lila et Elena. 

Je suis plus de la génération de Lila et Elena😅...comme elles j'ai lu "les quatre filles du docteur March" !

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