lundi 17 août 2020

LA PLUIE, AVANT QU'ELLE TOMBE (Jonathan COE)

 Si le nom de Jonathan Coe ne m'était pas inconnu, je n'ai découvert ses ouvrages que fin 2019. Séduite pas son écriture après avoir lu les premières pages du "cœur de l’Angleterre " dans la revue Lire,  j'ai découvert la trilogie "Bienvenue au club", "le Testament à l'anglaise". "La Pluie avant qu'elle tombe" est donc le cinquième livre de cet auteur que je découvre en moins d'un an.

Ce roman est différent des quatre autres ouvrages, il est plus intimiste, plus grave. Peu d'humour anglais mais  de la  violence particulièrement  dans les relations mère-fille.

Rosamond,  la narratrice, enregistre sur cassette à l'attention d'Imogène, sa petite-nièce,  ses propres souvenirs mais aussi et surtout ceux liés à l'histoire familiale de  Beatrix, la mère, Théa, la fille et Imogène, la petite fille.

Pour relater près d'un demi-siècle de souvenirs Rosamond dispose de vingt photos. Chaque photo fait l'objet d'une description point de départ ensuite du  récit d'un événement  associé à l'histoire personnelle et familiale de chacune de ces femmes.

Quelle est l'origine  de l'absence de liens affectifs et l'existence de rapports violents  entre Béatrix et Théa et  Théa et Imogène ?  Sans doute les  sentiments d'Ivy pour sa propre fille, Béatrix :  " je n'ai soupçonné qu'à quelques occasions qu'Ivy éprouvait pour Béatrix non seulement de l'indifférence mais de la haine".(P 72)

Roman excellent qui ne laisse pas indifférent !



 




 

 

 

 

 

 

 

 

 


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