Cet ouvrage raconte la jeunesse de Michel Bourhis, Finistérien, de 1951 (son année de naissance) à 1975 : "en 1975 s'impose comme une évidence l'appréhension de l’avenir.... Dès lors s'imposa la décision irrévocable de me ranger." (P.191)
Son témoignage sur ses vingt-quatre premières années est recueilli par Cyrille Maguer.
De part son année de naissance Michel appartient à la génération très nombreuse appelée "la génération du baby- boom". (Génération à laquelle j'appartiens également.)
Michel vit avec sa famille à Concarneau dans le quartier de la "Ville Close". Son père est pêcheur.
Pour lui et ses copains la Ville Close est leur domaine, un véritable terrain de jeux qu'ils défendent contre les bandes des autres quartiers. La famille n'est pas riche. Pendant les vacances, depuis l'âge de 11 ans, Michel fait des petits boulots .
Les descriptions des années 1950 et des premières années 1960 sont très réalistes.
Les conditions de vie se modifient particulièrement dans les années 1960 avec la construction d'immeubles comportant salle de bain et toilettes, l'arrivée de matériel ménager ( réfrigérateurs, machine à laver, meuble en formica) du transistor et du tourne-disque qui permettent le développement d'une musique propre à la jeunesse ( les Beatles, Johnny Hallyday,etc), la télévision, les émissions de radio et les magasines réservés à la jeunesse (salut les copains).
Puis arrive mai 1968, Michel a dix sept ans, avec un copain ils partent pour Paris, ils participeront aux événements. Leur retour en Bretagne ne sera pas brillant, ils sont mineurs. (la majorité est à 21 ans). Michel abandonnera ses études et partira avec des copains sur la route (la France, l'île de Wight, l'Allemagne, la Hollande..), ils feront des rencontres, notamment avec des jeunes filles, les mœurs ont évolués. Pas de service militaire, il va être exempté par un officier qui aime Concarneau pour y passer ses vacances !!
Même si ma propre jeunesse n'a pas grand chose à voir avec celle de Michel, il n'en demeure pas moins que notre génération a des souvenirs en commun. C'est sans doute la raison pour laquelle j''ai ressenti un peu de nostalgie à la lecture de ce livre.
Merci à Babélio et aux éditions LIV'Editions de m'avoir adressé ce livre.
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