samedi 10 novembre 2018

LA ROSE ET LE BOURREAU

Pour la troisième fois en 50 ans des écrivains nous racontent l'histoire extraordinaire de Marguerite Le Paristou,  une cancalaise née au XVIIIe siècle, devenue bourreau sous le nom de Monsieur Henri :
  • Monsieur Henri, Cancalaise, de Pierre et Jacques Cressard ( février 1966, l'Amitié par le Livre),
  • Monsieur de Lyon , de Nicole Avril (Albin Michel 1979, J'ai Lu 1980)
  • La Rose et le Bourreau de Patrick Pesnot (l'Archipel 2018) .
Ces trois romans nous racontent  la vie de cette jeune femme. Elle s'enfuit de Cancale vers l'âge de 20 ans pour fuir sa marâtre. Elle s'habille en garçon. Une dizaine d'année plus tard elle reviendra à Cancale. Elle se mariera et sera mère de famille.

Entre ses deux périodes elle vivra une vie d'aventure : s'engagera dans l'armée, deviendra assistante de bourreau puis bourreau. Dénoncée elle fera de la prison. Les auteurs nous racontent cette période de sa vie en mêlant réalité et fiction.

Mais revenons au dernier livre paru  "la Rose et le Bourreau". 
Dans cette ouvrage l'héroïne se prénomme Julienne. Elle voyage sous l'apparence d'un jeune garçon. Après avoir passé quelques semaines chez un jeune abbé, il/elle  part pour Paris où faute de trouver du travail pour survivre, s'engage dans l'armée sous le sobriquet de "sans-soucis". Participe à la guerre pour la succession d'Autriche. Après avoir désertée, il/elle est engagée comme assistant du bourreau de Marseille. Nouvelle fuite en remontant vers le nord. Il/elle sera alors engagée comme bourreau par la ville de Lyon. Elle rencontrera l'amour. Dénoncée sur sa qualité de femme, elle sera emprisonnée. Libérée elle revient à Cancale. 

L'histoire de cette jeune femme, racontée à partir de faits réels, est intéressante. Bien que romancée, nous avons des informations sur la vie militaire en campagne, sur le rôle des bourreaux quelques années avant la Révolution.
A la lecture de ce roman le lecteur passe  un moment agréable. Le style de l'auteur est fluide, pas de longueur, les chapitres sont courts, l' attention est maintenue. 




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