jeudi 15 février 2018

MORTE LA BËTE (Lotte et Sorren HAMMER)

Je n'ai pas choisi ce roman, je l'ai reçu dans le cadre  de la proposition "deux livres achetés, un troisième offert". l’aurais-je choisi à la seule lecture de la quatrième de couverture, je ne sais pas.

Après avoir terminé ce pavé de 523 pages  j'ai l'impression  d'y avoir trouvé à la fois des longueurs et  des passages à peine esquissés, et de m'être retrouvée par moment  dans "le brouillard" comme les sont les enfants dans le premier chapitre !
Le sujet est important, il s'agit de pédophilie. La façon dont il est traité est ambiguë : cinq pédophiles ont été massacrés, la police enquête. La presse tabloïd essaie de profiter de l'affaire pour faire du chiffre, une sorte de chasse aux pédophiles est engagée,  l'opinion publique ne souhaite pas que les responsables soient découverts et arrêtés et  des manifestations sont organisées pour faire modifier la loi jugée trop laxiste. Alors qu'on ne peut être que d'accord sur une sévérité accrue pour les actes commis, la façon dont le sujet est traité nous conduit à être choqué  par la cruauté du massacre et à avoir  pitié de "l'homme", ancien pédophile,  humilié , licencié puis agressé violemment.

Je trouve que la personnalité du personnage principal du roman, l'inspecteur chef Konrad Simonsen,
n'est pas encore bien définie et sa façon de conduire l'enquête et de "manager" son équipe pas très claire. Pourquoi est-il obligé de demander de l'aide à un  retraité, son  ancien patron ?
Pour le moment je n'ai pas envie de le retrouver dans d'autres ouvrages sauf bien sûr  si des Babélios me conseillent  un ouvrage !

Côté positif : j'avoue avoir lu cet ouvrage de 523 pages en trois jours, je ne m'y suis donc pas totalement ennuyée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire