mercredi 16 novembre 2016

LAETITIA (Yvan JABLONKA)

 "La vie est fête comme sa". oui, comme ça la vie est fête." (page366)

Alors que je termine l'ouvrage de Y. Jablonka commence le procès de la mère et du beau-père de la petite Fiona : deux  faits divers, mais surtout deux vies brisées par la violence. les auteurs de ces meurtres ont voulu disparaître les corps, si celui de Lætitia a été retrouvé démembré, celui de Fiona reste introuvable.

 "Lætitia" est un livre très fort et émouvant quoique en ont pensé  certains critiques.(notamment A. Vivian et J.L. Eizine du Masque et la Plume du 16/10/2016).

Après avoir rencontré tous ceux qui ont connu Lætitia (Jessica, sa sœur jumelle, ses parents, la famille d’accueil, les amis et employeurs, les membres des service sociaux, etc) l'auteur nous décrit la vie trop brève d'une jeune fille née dans un milieu social particulièrement défavorisé.
Suite à l'incarcération de leur père, l'hospitalisation en psychiatrie de leur mère, Lætitia et Jessica ont été "trimbalées" d'une grand-mère en centres sociaux pour terminer dans la famille Patron. Si dans cette famille d'accueil elles ont été majoritairement bien traitées, elles ont eu à  subir de la part du père des abus sexuels.
Avec pudeur et tendresse pour cette jeune fille, l'auteur   raconte Lætitia :  ses chagrins et ses drames, ses joies et instants de bonheur.

Cette histoire ne nous était pas inconnue, la presse s'en était fait l'écho à plusieurs reprises. L'abondance d'événements et de rebondissements ne nous avaient  pas  laissés insensibles, nous avions été  émus et horrifiés : l'enlèvement d'une jeune fille en Loire-Atlantique, l'incarcération du présumé coupable, l'horreur de la découverte  du corps démembré, le procès de son meurtrier, l'attitude puis la dénonciation et la condamnation de M. Patron.


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