vendredi 26 juillet 2013

ORAGES ORDINAIRES (William BOYD)

Ce roman fait parti des livres que j'achète dès leur parution ou dès qu' une critique m'a intéressée mais que, pour une raison mystérieuse, je range correctement sur une étagère avec l'intention de le lire plus tard.
Définitivement en retraite, je n'ai  plus l'excuse du livre trop lourd à emporter dans les transports en commun. Depuis quelques semaines j'attaque avec un grand plaisir les livres placés sur cette étagère.

Je découvre très vite que ce livre ne déparerait pas sur l'étagère des romans policiers : on a une victime, un coupable désigné par les événements et un assassin obéissant à des commanditaires.

Bien sûr, et sans sous-entendre qu'un roman policier est une littérature de seconde zone bien au contraire, ce livre est beaucoup plus. Il nous raconte l'histoire d'Adam Kindred, jeune homme ordinaire qui pour avoir voulu rendre service à un homme, le Dr Wang, avec lequel il a discuté  en dînant dans un restaurant à Londres, en lui rapportant un dossier oublié sur la banquette, sera considéré par la police et la presse comme l'assassin de cet homme.

Recherché non seulement par la police mais également par les commanditaires de l'assassinat il va plonger et disparaître dans le monde difficile des SDF londoniens. Il survivra dans ce monde difficile, il y fera des rencontres plus ou moins sympathiques. Il organisera sa vie en fonction des rencontres et des événements. l'assassinat de Mhouse, jeune femme qui lui a sous-loué une petite chambre le fera en quelque sorte  sortir de l'ombre en allant identifier son corps auprès de la police. Il rencontrera  une jeune inspectrice, Rita,  avec laquelle il se liera.
En parallèle à l'histoire d'Adam, nous découvrons d'autres personnages notamment Ingram Fryser, président de la compagnie Calenture-Deutz PLC avec lequel  la victime le Dr Wang avait rendez-vous ; Jonjo, ancien militaire , recyclé en chauffeur de taxi, mais aussi  tueur sur commande; Alfredo Rilke propriétaire de l'un des plus importants groupements pharmaceutiques du monde, prêt à tout pour pour augmenter encore les revenus de ses entreprises au détriment des malades, thème souvent utilisé par les écrivains ( John Le Carré, Harlan Coben,...).

En conclusion : j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre.




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