dimanche 13 octobre 2019

LES FURIES (Lauren GROFF)

Au cours d'une émission du "Masque et la Plume" consacré aux livres le plus grand bien a été dit de l'autrice Lauren Groff et tout particulièrement de son ouvrage "les Furies". C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de lire son ouvrage. (A noter que l'ouvrage au programme de l'émission du 28/07/2019 pour cet autrice était "Floride)
Sur la quatrième de couverture il est précisé que ce livre a été considéré comme le meilleur livre de l'année 2015 par Barack Obama.
 Pendant sa présidence il y a peu de chance que Trump fasse connaître un tel avis! 😃

Ce roman est effectivement excellent mais il met le lecteur un peu mal à l'aise, particulièrement dans la deuxième partie "Furies", réservée à Mathilde.

La première partie "Fortune" est consacrée à la vie de Lotto.  Sa vie  est racontée de  sa naissance à sa disparition : sa jeunesse, la mort de son père, ses relations avec sa mère, sa famille et  une bande de copains en Floride puis son "exil" dans le new Hampshire, État dans lequel il fera ses études (lycée et université). Il fut baptisé par ses congénères "Maître Queue"... nul besoin d'en expliquer le motif !
Puis  sa rencontre avec Mathilde, le coup de foudre, le mariage, le grand amour. Avec sa manière  de parler et de se comporter vis à vis de Mathilde, le profil de Lotto, auteur de théâtre à succès, se résume en  machiste, pas très sympathique.

Arrive la deuxième partie du roman Et là le choc ! Mathilde n'est pas du tout la femme effacée, femme au foyer aux petits soins pour le "maître"! En FAIT (expression à la mode utilisée non seulement par les jeunes* mais par les adultes) c'est une drôle de bonne femme, rien à voir avec celle de la première partie : tout a été " manigancé"  (expression plus correcte "travaillée") par elle. Pendant toute la durée de leur mariage (moins de 30  ans) elle a manipulé non seulement  le grand naïf  de Lotto (sauf peut être au regard de sa belle-mère) mais également touts la bande de copains.

En résumé excellent roman , assez déstabilisant  pour le lecteur/lectrice.

Ce qui est surprenant dans ce roman, comme dans beaucoup de romans américains, c'est à la fois  le vocabulaire, parfois imagé et  souvent grossier, pour ne pas dire vulgaire,utilisé majoritairement  par les jeunes lorsqu'il s'agit de sexe, ainsi que l'excès de consommation d'alcool en  tout genre et de drogue dans les nombreuses soirées estudiantines et autres,  et le puritanisme des médias, d'internet, etc... la suppression des écrans d'une œuvre d'art montrant une femme à moitié nue, un professeur renvoyé pour avoir montré des tableaux célèbres de peintres reconnus à des élèves, etc...  incompréhensible.



* ma petite fille l'utilise dans chaque phrase  ou presque (CM1)










 




*ma petite fille l'utilise dans chaque phrase !!!!

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