lundi 6 février 2023

LE SILENCE ET LA COLERE (Pierre LEMAITRE)

 Le Silence et la Colère, deuxième tome de la série "les années glorieuses". L'histoire se passe de février au 29 mars 1952.

1952, la guerre est terminée depuis sept ans. Les enfants Pelletier vivent et travaillent à Paris. Début des années '"trente glorieuses"

Jean et Geneviève ont une petite fille Colette. Jean l'adore, même s'il n'est pas le père,  Geneviève ne la supporte pas. Elle est enceinte d'un deuxième enfant. Elle est de plus en plus odieuse. Jean travaille à l'ouverture d'un grand magasin bon marché "le Dixie."

François est toujours journaliste au "Journal du Soir", service Faits Divers. Amoureux de Nine, il enquête sur sa famille. Il produit des articles sur Mary Lampson,l'actrice assassinée dans les toilettes de cinéma et sur l'agression d'une passagère dans le Charleville-Paris;  Jean est inquiet.

Hélène photographe pigiste, collabore au journal du soir.  Après un article sur l'hygiène des françaises elle est envoyée pour un  reportage dans la petite commune de Chevrigny qui doit disparaitre sous les eaux suite à la construction d'un barrage hydraulique. Elle y fera de belles rencontres notamment Lambert, le journaliste local et Petit Louis.

Louis et Angèle, les parents, vivent à Beyrouth. Louis dirige toujours la Savonnerie. Il se fait manager de boxe pour l' un de ses employés, Lucien Rozier.

D'autres personnages participent à l'histoire : les intérimaires avant ouverture du Dixie, les journalistes du Journal du Soir, les habitants de Chevrigny. Parmi les personnages il convient de citer l'ingénieur Destouche chargé de l'évacuation du village, l'inspecteur Palmari enquêtant férocement non seulement sur  les femmes avortées mais aussi sur le Docteur Marelle, les médecins  responsables et les faiseuses d'ange, enfin M Guenot, le gérant du magasin.

Une fois de plus Pierre Lemaitre nous raconte  une histoire de famille passionnante tout en abordant des sujets d'actualité sur l'époque : ouverture de magasin bon marché, développement des arts ménagers, hygiène corporel,  pénalisation de l'avortement.

Ce n'est pas faire injure à l'auteur en qualifiant son roman, comme ses précédents ouvrages, de "roman populaire".

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