lundi 29 août 2016

CONFITEOR (Jaume CABRE)

la vague ce chaleur qui s'est abattue sur l'Ile de France en cette fin de mois d'août me  contraignant  à rester à l'intérieur de la maison à l'abri des ardeurs du soleil m'a permis de terminer ce livre en lisant les  500 dernières  pages   en moins de 3 jours.

Jusqu'à cette période, j'avançais assez doucement dans sa lecture, un peu perdue par la narration et l'écriture très particulières de l'auteur : Dans une même phrase le narrateur utilise  parlant de lui Adria, je ou il, il fait intervenir des histoires et  personnages du passé sans que le lecteur en saisisse immédiatement  le sens. Lire le texte pendant plusieurs heures sans interruption m'a permis , particulièrement  pour les pages traitant  de l'inquisition à l’Allemagne nazie, de  rester "connectée " avec les différents sujets et personnages sans trop me perdre dans une chronologie complexe.

Le personnage principal Adria fut un enfant , élevé sans amour par un père qui voulait en faire un érudit polyglotte, une mère un violoniste virtuose, mais choyé  par Lola Xica, la gouvernante de la maison. Quatre objets devenus de vrais personnage l'accompagneront pratiquement tout au long de sa vie : le  Storioni (le violon), un Urgell (tableau représentant l'abbaye de santa Maria de Gerri), Aigle noir et le shérif Carson.

Ce roman est une longue lettre écrite par Adria, alors âgé de 60 ans,  à l'amour de sa vie à son retour  de chez  son médecin et ami qui ne lui laisse aucun doute sur le diagnostic : "- ...tu peux me donner une date ? - je ne la connais pas; Il n'y a pas de date, c'est un processus qui ira à sa propre vitesse, et elle est différente pour chaque individu... Il va falloir que tu prennes des disposition.... il faut que tu laisses tes affaires en ordre."

Impossible de résumer les 772 pages de ce texte littéraire si riche dans lequel s' entremêlent une grande histoire d'amour, Adria et Sara, une grande histoire d'amitié Adria et Bernat, la grande histoire de l'Inquisition à  l'Allemagne nazie sans oublier  la dictature espagnol, s'entrecroisent   des dizaines de personnages, sont abordés, outre l'amour et  l’amitié,  les thèmes du mal, du bien, de la beauté, de la connaissance, de l'existence ou non existence de Dieu.

Très beau livre, pas toujours facile à lire mais qui mérite d'être lu.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire