jeudi 12 mai 2016

CE QUE JE NE POUVAIS PAS DIRE (Jean-Louis DEBRE)

Bien sûr ce n'est pas vraiment de la littérature.
C'est le journal d'un homme, soumis à un stricte devoir de réserve compte tenu de son rôle constitutionnel, qui se libère en rapportant avec sagesse ses rencontres, en décrivant avec lucidité certains personnages publics. A l'exception de belles  pages  de réflexions , particulièrement sur sa famille (parents  et grand-parents),la teneur de cet ouvrage ne semble pas faite pour nous réconcilier avec le monde qui nous gouverne( élus et hiérarques).
On apprécie cependant les passages concernant  l'ancien Président : sa fidélité et son amitié  se dégagent du récit des visites qu'il lui rend

Ses textes sont parfois complétés par des références littéraires et juridiques.
On y découvre, grâce à  une avocate qui lui en a remis la copie, un projet de loi de 1801 émanant d'un révolutionnaire:
 "portant défense d'apprendre à lire aux femmes.......les femmes qui se targuent de savoir lire et bien écrire ne sont pas celles qui savent aimer  le mieux. L'esprit et le talent refroidissent le cœur...". 
 Ce texte nous ferait vraiment sourire et même rire si de nos jours l'idée qu'il exprime est malheureusement encore d'actualité dans certaines régions du monde.







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