Mes lectures d’Hemingway ne sont pas très nombreuses : je devais avoir 9-10 ans, je me suis endormie en lisant "le vieil homme et la mer ",et pour je ne sais quelle raison je n'ai jamais eu le courage d'en reprendre la lecture, adolescente j'ai lu "pour qui sonne le glas" et c'est tout!
A la suite des évènements de novembre, la lecture de "Paris est une Fête" s'est en quelque sorte imposée, je ne le regrette pas.
A la lecture des nombreux chapitres nous découvrons, avec les yeux d'un jeune américain "Tatie" comme l'appelle sa jeune épouse, le Paris , plutôt rive gauche, des années 20. Ayant démissionné de son poste de correspondant, Ernest H écrit des contes et nouvelles pour des revues américaines. Si ses revenus très modestes ne lui permettent pas de déjeuner tous les jours, il se nourrit alors de visite au musée du Luxembourg, ils lui permettent de passer plusieurs semaines dans un petit hôtel en Autriche , et d'être à Paris un habitué de la Closerie des Lilas.
Il rencontre des personnalités littéraires et artistiques de l'époque, Gertrude Stein, Ezra Pound, Evan Shipman et surtout Scott et Zelda Fitzgerald.
Les passages consacrés à ce couple sont des petits bijoux littéraires : Le retour en voiture décapotable de Lyon à Paris avec arrêt à Chalon-sur-saône , la scène à l'hôtel concernant la fièvre de Scott et la recherche d'un thermomètre. Le nombre de bouteilles de mâcon consommées tout au long de la route est impressionnant, le taux d'alcoolémie n'est pas un problème dans les années folles!
Livre réjouissant, agréable à lire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire