Je n'ai pas beaucoup lu Amélie Nothomb. Je me souviens surtout de "stupeur et tremblement". Un grand plaisir de lecture.
A l'heure des prix littéraires de l'automne, mon club de lecture aime choisir l'ouvrage de l'un des lauréats. En 2020 le choix s'est porté sur le Goncourt. En 2021 c'est le Renaudot qui a eu la préférence.
Par amour pour son père, décédé l'an dernier pendant le confinement - ce qui ne lui a pas permis de se rendre aux obsèques - l'autrice nous offre un roman écrit à la première personne. Son père est le narrateur.
1964, Patrick Nothomb a 28 ans. Il est consul à Stanleyville lorsqu' a lieu la plus grande prise d’otages du XXeme siècle. Placé devant le peloton d'exécution Patrick pense : "....la mort ne pourra pas me rejoindre, je plonge dans le noyau dur du présent".
Il revit les 28 années qui viennent de s'écouler : orphelin de père à 8 mois, il est confié à ses grand-parents maternels, sa mère s'enfermant dans son rôle de veuve, les séjours au Pont d'Oye chez le grand-père paternel où il retrouve la bande de ses jeunes oncles et tantes, les études, les amis, Danièle qu'il épousera, la naissance de son fils, et pour sauver les otages les "palabres" interminables avec les rebelles et Gbeneye, le président de la république populaire du Congo.
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