Sonetchka, la narratrice, est la fille bâtarde d'une professeur de piano. Leur situation économique est catastrophique. En 1919, Mitenka, un ancien élève de sa mère, la met en relation avec Maria Nikolaevna Travina, une très belle soprano issue de la grande bourgeoisie pétersbourgeoise. Sonetchka est engagée comme accompagnatrice pour les concerts et répétitions, logée et nourrie.
Compte tenu de la situation en Russie, les Travine s'installent à Paris avec Sonetchka. Maria y donnera des concerts accompagnée au piano par la très effacée Sonetchka
Alors que Maria riche, aimée de son mari et d'autres hommes est de plus "belle ..des cheveux noirs et lisses..un sourire d'un charme ineffable, des yeux noirs aux reflets verts..." Sonetchka se décrit " ni intelligente ni belle...petite, sèche, d'apparence maladive..". Elle va développer vis à vis des Travine un sentiment de jalousie et pratiquement de haine.
J'avais déjà lu ce court roman (109 pages) ainsi que quatre autres ouvrages de l'autrice dans les années 1990. C'est une lecture plutôt déprimante mais à l' écriture et au style exceptionnels.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire