Ce livre a été publié en juin 1948. Il est le troisième ouvrage paru sous la signature de Vernon Sullivan "auteur américain, traduit par Boris Vian !"
Sous ce pseudonyme Vian écrit des romans sorte de pastiche des romans noirs américains des années 40 (Chandler, Cheyney).
Rock Bayley, dix neuf ans et demi, beau garçon sportif, a décidé de rester vierge jusqu'à son vingtième anniversaire, malgré son succès auprès des filles.
Parti rejoindre des amis dans un bar il est drogué puis enlevé. Il se retrouve nu dans un lit, seul meuble de la pièce. Il est rejoint par une superbe créature, nue, à laquelle il résiste ... Il est agressé.
De retour dans le bar, un cadavre est trouvé dans la cabine téléphonique, il s'agit d'un des hommes qui l'ont agressé. Il trouve un jeu de photos assez particulières "je n'aurais jamais rêvé qu'on puisse charcuter de la viande humaine à ce point-là". Les photos intéressent également la mafia.
En compagnie de son ami Gary, d'Andy, un faux chauffeur de taxi, de Mike et son chien Noonoo , il part à la recherche des jeunes filles enlevées par le Dr Schutz. Après avoir visité une première clinique en compagnie de Jef dit C16, créature du docteur "plein de défauts de fabrication", ils sont parachutés sur une île, propriété du Docteur. Ils le rencontreront ainsi que ses superbes créatures ...
Le style de l'auteur est totalement déjanté, avec de l'humour, des personnages et des situations improbables. Alors qu'il n'a jamais mis les pieds aux États-Unis il nous balade dans les rues de Los Angeles. Il nous décrit de superbes bagarres "et c'est la plus belle bagarre que j'ai jamais vue de ma vie".
Il aborde des sujets plus sérieux comme l’eugénisme et l’éthique scientifique.
On trouvera chez l'auteur un peu de machiste dans la manière de parler des et aux "filles" ; A sa décharge nous sommes dans les années 40.
Il aborde des sujets plus sérieux comme l’eugénisme et l’éthique scientifique.
On trouvera chez l'auteur un peu de machiste dans la manière de parler des et aux "filles" ; A sa décharge nous sommes dans les années 40.
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