mardi 5 juin 2012

comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras

Dans le cadre de l'action  "masse critique", le sort m'a désignée pour lire et critiquer "comment dire à un collègue qu'il sent mauvais sous les bras."
 

Dans ma naïveté j’avais choisi ce livre croyant, compte tenu du titre, qu’il s’agissait d’un récit sur la vie de bureau écrit dans le style Nicole de Buron. Quelle ne fut pas ma déception à la réception du livre !
Je ne me suis pas découragée  pour autant et je m'y  suis plongée  avec  en arrière plan mon passé  de 40 années de vie de bureau !

C'est bien sûr un livre sur la vie de bureau, mais un livre qui se veut sérieux et pédagogique. Les thèmes abordés  rappellent un peu  les journées proposées dans les entreprises au titre notamment du DIF et   animées par des personnes plus ou moins spécialistes et/ ou compétentes sur les questions traitées.

Pendant mes 40 années de bureau (assurance) j’ai été rarement confrontée aux thèmes évoqués dans ce livre : il est vrai que le téléphone portable, le MP3 et internet n’existent pas depuis 40 ans ; les problèmes de bureau étaient autres (la cigarette, notamment) ;  le tutoiement entre collègues (utilisé dans les différents dialogues de ce livre) était inexistant au début de ma carrière, rare au milieu  et  si maintenant il se développe,  il demeure encore assez exceptionnel  pour l'ensemble des collègues d'une même société.  C'est d'ailleurs préférable pour asseoir son autorité .

Je n’ai donc pas vraiment reconnu la vie de bureau, telle que je l’ai vécue, dans les différents sujets traitées . Cette absence de reconnaissance  est  due aussi  d’une part à la génération à laquelle j’appartiens et d’autre part au fait que les 18 dernières années de mon activité mes responsabilités professionnelles m’ont permis de bénéficier d’un bureau individuel, situation qui met à l’abri d’un certain nombre de thèmes évoqués.
 
Les mauvaises odeurs, sujet longuement abordé, sont heureusement assez rares, je crois n’avoir rencontré qu’une seule personne dont l’odeur « sous les bras » était assez insupportable, sujet que personne n’a osé abordé directement avec lui.  Le problème  s’est d’ailleurs arrangé lorsque ce jeune homme s’est marié .

Outre la nuisance liée aux odeurs, 7 autres domaines de nuisance sont proposés, chacun   comportant des profils de collègues différents.  Bien entendu dans une carrière on croise un certain nombre de ces profils (le roublard, l’abonné absent, le surfeur…) mais heureusement la réalité est moins caricaturale.
Chacun de ses sujets fait l’objet de sketchs amusants et/ou humoristiques  mais assez irréalistes  pour servir d’ exemples  de  dialogue avec  des  collègues ou des collaborateurs. j'ai en effet du mal à imaginer les nombreux collègues que j'ai côtoyés tenir de tels dialogues.

j’ai  sans doute lu ce livre un peu en dilettante n’étant plus vraiment concernée par le sujet ; Toutefois je ne suis pas sûre que, si j’avais eu ce livre entre les mains au cours  de ma carrière, il m’aurait  donné les clés pour résoudre les quelques  conflits rencontrés.

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