Milan, de père français et de mère rwandaise, est le narrateur. Il vit à Versailles avec ses parents. Il ignore tout du Rwanda, sa mère ne parle jamais de sa famille et de son pays.
En 1998, à l'occasion de vacances d'été, il accompagne sa mère au Rwanda. Il y rencontrera sa Mamie rwandaise et retrouvera Claude - frère de sa mère - déjà rencontré chez ses parents. Milan et sa mère s'installent chez Eusébie, une amie de sa mère, qui leur présente Stella, sa fille âgée de huit jours. Quelques années plus tard, de retour au Rwanda, Milan retrouvera Stella ( 11 ans) et son arbre, le Jaraconda.
Avec Claude et son ami Sartre, Milan découvre la vie des jeunes Rwandais. Le souvenir du génocide est toujours présent. Il assiste au procès - le Gacaca - de ceux qui ont massacré la famille et les voisins de Claude et à l'exhumation de leurs corps.
Deux passages m'ont particulièrement bouleversée. L'un est le récit de Rosalie, l'arrière grand-mère de Stella, née en 1895. En racontant sa vie elle parle aussi de l'Histoire du Rwanda et de la responsabilité des Belges et de l’Église dans la division et l'ethnisme ; l'autre, lors d'une commémoration du génocide au stade Amahoro, Milan écoutant Eusébie raconter son histoire personnelle.
Roman authentique, poignant, un chef d’œuvre.
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