Nice Octobre 1991 : Dans un cimetière un promeneur, à la recherche de la tombe d'un poète, rencontre un homme âgé, Russe émigré, Valdas Bataeff.
Après lui avoir montré quelques tombes le vieil homme se rassoit sur son banc et dit "la femme que j'aimais ne demanderait rien d'autre - ce vent ensoleillé et la ligne de la mer entre les cyprès. Désormais cela nous suffit pour être vivants..." puis il commence le récit de son passé
Août 1913, jeune adolescent en vacances en Crimée dans la villa de ses parents remplis d'invités. Seul de sa génération, un soir il sortit de la propriété et fut témoin d'une course poursuite entre policiers et contrebandiers. Il est brutalement renversé. Son agresseur est une femme. Il apprendra qu'elle s'appelle Taïa et qu'elle est serveuse et contrebandière. Il ne l’oubliera pas.
1914 Valdas est mobilisé, 1917 Révolution Russe, Valdas est engagée dans l'Armée Blanche, retour en Crimée, retrouvaille avec Taïa. Ils connaîtront quelques jours de bonheur. Exil en France, vélo-taxi à Paris, la Résistance, de nouveau taxi, puis la retraite sur la Cote d'azur...et toujours le souvenir de Taïa.
L'histoire de Valdas perdue dans la Grande Histoire est passionnante mais l’intérêt de ce roman c'est surtout l' écriture magnifique de l'auteur, la concision du texte, en 180 pages nous survolons une partie de l'Histoire du XXe siècle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire