J'imagine que chaque lectrice ou lecteur qui découvrira cet essai le comprendra en fonction de son âge personnel, ou plus exactement selon la dizaine dans laquelle elle/il se situe. Je me place dans la dizaine de l'autrice.
Quelque soit notre âge, disons au-delà de la quarantaine, il est
embarrassant de le communiquer, on souhaiterait tellement entendre " Mais, vous ne les faites pas" 😂.
Si je n'appartiens pas au milieu intellectuel parisien de L. Adler, j'essaie de maintenir des activités culturelles. Cadre retraitée résidant en banlieue je suis inscrite avec mon mari, médecin en retraite, à une université inter-âge dans laquelle la majorité des inscrits sont des retraités. Elle nous propose de nombreuses activités comme des conférences ( en présentiel mais actuellement sur zoom) sorties, expositions, café littéraire, stage de littérature, cours de langue, etc. Les inscrits les plus âgés sont nonagénaires !
On trouve dans la description de la vieillesse tant sur le plan physique que mental quelques points communs entre tous les séniors (le corps qui se modifie, la mémoire qui joue des tours...). Les inégalités entre séniors sont principalement l'état de santé, la solitude, les situations économiques et familiales.
En cette année 2020 il est malheureusement difficile d’oublier notre âge puisque tous les jours sur les radios et télévision on nous rappel que nous sommes, compte tenu de notre âge, des personnes à risque. Le moral commence à en prendre un coup!
Cet ouvrage n'est pas désespérant comme le pensent certaines de mes connaissances qui refusent de le lire, par peur de s'y reconnaître ?. Au contraire c'est un livre assez réjouissant et très intéressant dans lequel se mêlent littérature, philosophie, humour, bonheur de vivre et parfois de la colère sur la façon dont certaines personnes âgées sont traités.
Pour conclure j'ai choisi une phrase de Victor Hugo :
"L'un des privilèges de la vieillesse c'est d'avoir outre son âge tous les âges."
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