Michael Owen est écrivain.. C'est un jeune homme fragile, pas très à l'aise dans la vie. Son amitié avec Fiona, sa voisine, lui sera salutaire.
A l'occasion de son neuvième
anniversaire ses parents l'emmenèrent dans un cinéma. Seront projetés un
documentaire sur Youri Gagarine (le dieu de Michael) et un film, classé
tous publics "A chacun son dû" (titre original "What a carve up"repris
par Coe comme titre de son roman). Ce film marquera à jamais le jeune Michaël sa
mère l'ayant entraîné vers la sortie au milieu d'une scène " qu'il ne
pourra jamais oublié." Il restera obsédé par ce film.
Une grand majorité de l'ouvrage est consacré à la deuxième génération. Nous sommes dans les années 1980, Margaret Thatcher est premier ministre Ils sont six, quatre hommes, deux femmes. Un chapitre est dédié à chacun . Nous découvrons la vérité sur ces personnages, membres de la haute société anglaise. Ils sont tous plus odieux, monstrueux, ou inqualifiables les uns que les autres.
Ils sévissent gravement, chacun dans son domaine. Hilary, chroniqueuse dans un tabloïd, Henri député partisan d'un hyper libéralisme, Roddy, marchand d'art, Dorothy patronne d'un élevage intensif sans aucun respect pour les animaux, Thomas dans la banque et Mark marchand d'armes notamment pour Saddam Hussein. Un seul objectif profiter de leur classe sociale pour s'enrichir sans aucune pudeur et respect pour les autres.
A la fin du livre, comme dans un roman d' Agatha Christie, ils vont tous se retrouver à la propriété familiale Winshaw Towers. Michael est avec eux. Une fin de roman surprenante !
J'ai découvert J. Coe avec son roman "le cœur de l’Angleterre". Livre lu avec un très grand plaisir ainsi que les deux premiers tomes de la trilogie. J'ai un petit peu moins aimé "le Testament à l'anglaise". C'est un très bon livre mais je m'y suis parfois sentie un peu perdue par les nombreux récits situés dans une chronologie fluctuante. Les nombreux protagonistes, les sympathiques comme les antipathiques, sont bien dessinés.
J'ai cependant beaucoup apprécié l'humour anglais dont il est saupoudré.
Je ne connais pas le ressenti exact des anglais sur le côté social de la période Thatcher, je leur souhaite qu'il soit moins négatif que celui donné par Coe.
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