Dans ce dernier tome de la trilogie on retrouve le couple Calloway. Ils ont la cinquantaine, leur jumeaux 11 ans. Russel toujours éditeur connaît des difficultés de trésorerie, Corrine travaille dans l'humanitaire new-yorkais. Malgré un désir un peu émoussé le couple résiste aux années. En dehors de son activité d'éditeur Russel s'intéresse à la gastronomie et au vin. Corrine rêve de déménager pour un logement plus grand avec deux salles de bain. Pour rester au niveau de leurs relations ils vivent un peu au-dessus de leurs moyens.
Honnêtement je me suis légèrement ennuyée à la lecture d'une grande partie de cet ouvrage. J'ai eu l'impression de relire certaines pages de "La belle vie". Leur vie a un côté assez artificiel, une sorte de ronde de dîners, cocktails, vernissages, vacances aux endroits à la mode, sorties diverses... et un peu glamour avec notamment le week-end de Corrine et Luke.
J'ai apprécié la lecture au moment où Russel apprend par sa fille que Corrine a un amant. Ils vont alors vivre séparés, mais leur quotidien semble plus vrai, moins artificiel. Ils deviennent attachants, on souffre avec eux, on s'attriste avec les enfants particulièrement suite au ratage de la fête de noël "c'est le noël le plus merdique de notre vie, finit par déclarer Jeremy ....ce n'est pas la faute de papa dit Storey. Je me fiche de savoir la faute de qui c'est. Je suis vénère contre maman et papa."
Si le volume précédent nous plongeait dans le New York du 11 septembre 2001 celui-ci nous parle l'actualité de l'année 2008: les primaires démocrates entre Hillary Clinton et Barak Obama et la crise des subprimes.
En conclusion, à lire un certain nombre de critiques (Babélio et Presse) je suis désolée d'être passée sans doute à côté d'un chef d’œuvre de la littérature américaine contemporaine.
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