Après avoir lu "Dolores Claiborne" je viens de terminer Billy Summers. Ces deux seuls livres que j'ai lus de Stephen King semblent ne pas correspondre à son style habituel : pas de fantastique, pas d'horreur. (renseignements recueillis dans différents critiques Babélio) Sans doute les raisons pour lesquelles je les ai choisis.
Billy Summers est un personnage sympathique bien qu'il soit tueur à gage...il ne tue que les très méchants.
C'est sa dernière mission. Financièrement c'est donc gagnant. Ses "employeurs" lui louent une petite maison, avec jardin (il s'occupera de la pelouse). Il sympathise avec ses voisins, jouent avec les enfants...et un studio dans un immeuble de bureau. Il se présente comme un écrivain. Il sympathise avec ses voisins de paliers (avocats..). Il commence à écrire ses mémoires : sa jeunesse, la mort de sa petite sœur, l'assassinat de l'ami de sa mère, le centre d’accueil pour jeunes en difficulté, son engament dans les marines ,la guerre d'Irak.
Page 257, contrat rempli, Billy a abattu le très méchant.
Il se cache en attendant que les recherches à son encontre se tassent.Problème, une jeune femme est jetée d'une voiture sous ses fenêtres. Comme c'est un gentil,il la sauve ,l'installe dans son appartement et la traite comme une petite sœur.Elle s'appelle Alice. Ses employeurs n'ont pas l'intention de le payer, seulement de l'abattre. Il a donc des comptes à régler....Avec Alice ils partent direction le Colorado chez Bucky, son complice et agent...Il reste une centaine de pages.
Bien que l'auteur ait émaillé de façon subtile son texte de précisions et détails nombreux, le déroulé du récit paraît lent et long mais sans en supprimer pour la lectrice que je suis l'angoisse et le suspens.
Conclusion : j'ai beaucoup aimé ce pavé de 723 pages.