Livre lu dans le cadre du prochain café littéraire dont le thème du premier trimestre est "voyage en littérature étrangère".
Ce court roman (moins de 200 pages), paru en 1968, est le premier roman de Kourouma.
La Côte des Ebènes (Cote d'Ivoire) a obtenu son indépendance, évènement qui n'a pas eu d'effets bénéfiques pour Fama, prince déchu de la lignée des Doumbouya. Commerçant prospère sous la colonisation, il a tout perdu. Marié à Salimata, sans enfant l'un des deux serait stérile. Ils vivent une période de vache maigre.
La mort de Lacina, le cousin qui avait évincé Fama de la chefferie du Horodougou, va lui permettre de retrouver son rang dans son village de Togobala. Mais une fois sa position retrouvée il décide de retourner vivre à la capitale. Il y sera arrêté, enfermé dans des caves, puis dans un camp et enfin libéré. Fama a vieilli , il est malade. Il meurt. Sa fin est digne.
Personnellement j'ai eu du mal à entrer dans ce livre, sans doute par manque de culture sur l'Afrique (le fétichisme, les sortilèges, les sacrifices, les marabouts....) méconnaissance de l'histoire ( si le nom de Houphouët-Boigny est connu, sa politique et sa gestion méconnues, sa durée 33 ans de pouvoir ).
Côté positif de la lecture : l'écriture et quelques passages très intéressants comme les obsèques de Lacina ou dramatiques comme l'excision, le viol de Salimata et leurs conséquences.
Même si ce livre est l'histoire de Fama mon personnage préféré reste Salimata, femme courageuse et fière.
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