samedi 6 octobre 2012

LA CONDITION HUMAINE (André MALRAUX)

La condition Humaine (édition folio) se trouvait dans ma bibliothèque depuis 40 ans... je l'avais complètement oublié, c'est pourquoi  en vue de la première réunion du café littéraire auquel je me suis inscrite je l'ai de nouveau acheté dans la même collection.
L’ais-je lu il y a 40 ans ? je n'en ai aucun souvenir. Aussi la (re)lecture (?) que je viens de faire est une découverte. Avant de le lire (et non après l’avoir lu) j'aurais du prendre connaissance des critiques sur Babélio et ainsi je me serai informée de l’histoire de la chine en 1927-1928.
"résumé WIKIPEDIA
En mars 1927, l'Armée révolutionnaire du Kuomintang sous le commandement de Tchang Kaï-Chek est en marche vers Shanghai. Afin de faciliter la prise de la ville, dont le port représente un important point stratégique, les cellules communistes de la ville préparent le soulèvement des ouvriers locaux. Mais inquiet de la puissance de ces derniers et gêné dans sa quête de pouvoir personnelle, Tchang Kaï-Chek se retourne contre les communistes. Aidé en cela par les Occidentaux occupant les concessions, qui espèrent l'éclatement du Kuomintang, et les milieux d'affaires chinois, il fait assassiner le 12 avril 1927 des milliers d'ouvriers et dirigeants communistes par la Bande Verte, une société criminelle secrète. "

En effet le côté politique de la période pendant laquelle se déroule le roman est particulièrement compliquée.
Tout en ne comprenant pas toujours les enjeux des différentes parties, on s'intéresse aux personnages principaux de cette histoire :
 Kio, le révolutionnaire, son père Gisors le sage opiomane, May, son épouse médecin russe,
Tchen, le terroriste qui se fera sauter avec sa bombe,
Katow, russe, le vrai révolutionnaire , qui a survécu à une exécution, mais qui ira à la mort après avoir donné à deux jeunes affolés devant leur prochaine mort atroce son cachet de cyanure,
Hemmerlrich, belge, marié à une chinoise, père d'un enfant malde (femme et enfant seront assassinés) , seul survivant de ce groupe,
les deux français Ferral et le baron Clappique.
Que dire de plus d'un livre culte (prix Goncourt, classé en 1999 comme l'un des meilleurs livres du siècle - FNAC et le MONDE) : la lecture de certains passages n'est pas très facile, on ne saisit pas toujours complètement les réflexions de l'auteur, d'autres passages en revanche, plus concrets, nous captivent.

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